Pacte migratoire : les eurodéputés sous énorme pression politique pour le vote final
« Responsabilité » ou, à l’inverse, « irresponsabilité », tels étaient les deux mots que l’on entendait le plus souvent mardi dans les couloirs du siège bruxellois du Parlement européen. A la veille d’un vote décisif des députés réunis en plénière sur le pacte sur la migration et l’asile, une grande nervosité s’était emparée des rapporteurs des textes qui forment ce paquet complexe. L’un des sujets les plus sensibles de la législature qui s’achève – peut-être le plus sensible.
Ce nouveau pacte, proposé en 2020 par la Commission, se veut une réponse structurée et coordonnée aux arrivées irrégulières sur le territoire de l’UE. Un ensemble de règles à même d’épargner à l’Union les convulsions observées lors de la grave crise migratoire de 2015-2016. L’année dernière, l’UE a été confrontée à une augmentation significative du nombre de demandes d’asile : 1,14 million au total, le niveau le plus élevé depuis 2016.
