quatre offres de reprise de la verrerie du Loiret en redressement judiciaire depuis fin avril
Le tribunal de commerce d’Orléans doit se prononcer sur ces offres mercredi 5 juin.
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Quatre offres de reprise de la verrerie Duralex, en redressement judiciaire depuis fin avril, ont été déposées auprès du tribunal de commerce d’Orléans, selon les informations de France Bleu Orléans lundi 3 juin. Elles seront détaillées mardi matin lors d’un CSE extraordinaire, puis lors d’une après-midi de réunion à la préfecture, avec les autorités locales. Le tribunal de commerce d’Orléans doit se prononcer mercredi sur ces offres de reprise du site de la Chapelle Saint Mesmin (Loiret), qui emploie 227 salariés.
La première offre émane de la holding Tourres et Compagnie, basée en Normandie. La holding possède déjà deux verreries. L’une est située à Blangy-sur-Bresle, près de Dieppe, spécialisée dans les flacons de luxe pour Chanel, Dior et L’Oréal. L’autre, où la majorité de la production est consacrée aux arts de la table, se trouve en Haute-Saône. Deux autres offres ont été déposées par des constructeurs dont l’identité n’a pas été révélée.
Sur ces trois offres, les collectivités locales craignent un coût social important. Ils voient aussi le risque de racheter la marque Duralex sans avoir la volonté de conserver à terme le site de la Chapelle Saint Mesmin. La troisième offre de reprise a été déposée par l’actuel directeur de l’usine avec le soutien d’une partie des salariés d’un projet de société coopérative de production (Scop).
La mythique verrerie Duralex, dont la vaisselle réputée incassable est vendue dans le monde entier, a été placée en redressement judiciaire mercredi 23 avril, trois ans après une précédente procédure.