Violences physiques et psychologiques
L’une de ses anciennes compagnes lui reproche de lui avoir cassé l’annulaire et déboîté le majeur et l’index de la main gauche, ce qui lui a valu dix jours d’incapacité temporaire de travail. Placé en garde à vue en mars 2024, le présentateur a été présenté devant un procureur de la République qui lui a signifié une convocation pour violences physiques et psychologiques entre août 2018 et avril 2022 sur l’une de ses anciennes compagnes, ainsi que pour violences psychologiques sur une autre femme entre décembre 2021 et septembre 2022, a expliqué le parquet. Son procès aura lieu le 28 août à Paris.
De son côté, la star de M6 a toujours nié ces accusations, « Que justice soit faite pour laver mon nom. J’ai la conscience tranquille, je continue et continuerai à défendre la cause des femmes » déclarait-il en décembre 2023. Il risque jusqu’à cinq ou dix ans de prison avec une amende pouvant aller de 75 000 à 150 000 euros.
« Tu as de la chance d’être avec moi. »
Ce vendredi 16 août, Mediapart est revenu sur cette affaire en publiant des extraits audio dans un podcast, dans lesquels l’animateur « préféré des Français » insulte une de ses compagnes, lui crie dessus, tout en dénigrant ses proches (voir l’extrait disponible ci-dessus).
Visiblement enregistré à son insu, Stéphane Plaza ne se montre pas tendre avec son entourage lors d’une dispute avec une ex-compagne : « J’ai toujours dit qu’on irait vivre à Tahiti, tu veux rester ici jusqu’à quel âge ? De toute façon, on a un enfant qui est incapable d’étudier. Alors autant qu’il soit con à Tahiti et pas à Paris » déclare-t-il, haussant notamment la voix, « Ton père ne pense qu’à niquer tout le monde et ta mère t’appelle salope, alors qu’est-ce que tu veux qu’on fasse » s’agace-t-il ensuite.
Plus tard dans l’enregistrement, on peut entendre l’animateur discuter d’un éventuel cadeau : « Vas-tu m’acheter un cadeau aujourd’hui ? Nous ne sommes pas égaux. Je préfère que tu m’achètes un cadeau. C’est toi qui as de la chance d’être avec moi, pas l’inverse », dit-il.
