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Pro D2 – Boris Bouhraoua (Biarritz) : « Il y a eu une gestion parfaite des émotions »

Tout sourire après le succès bonifié du BOPB contre Grenoble (35-15), Boris Bouhraoua, l’entraîneur principal du club basque, a tenu à saluer, après la rencontre, le sang-froid de son équipe et la belle copie rendue dans l’occupation. jeu de pied.

Boris, quels sont les sentiments après cette victoire bonifiée ?
Là, on se sent bien. Je suis heureux de voir les gens heureux. J’ai marché 20 mètres, j’ai rencontré des supporters, des dirigeants, j’ai vu que les gens étaient contents. C’est ma raison d’être. Maintenant, si on parle du terrain, on a assisté à un grand match de rugby.

Qu’avez-vous pensé des ressources mentales de votre équipe ?
Les joueurs avaient une ressource mentale incroyable. Bravo à eux. Nous travaillons beaucoup là-dessus. Pouvez-vous imaginer comment les joueurs ont rebondi après la semaine dernière ? On avance, on se respecte, on garde nos process. La semaine dernière, nous sommes tombés de haut. Malgré tout, nous avons passé une superbe semaine et ce soir la gestion des émotions a été parfaite. La débrouillardise est ce qui caractérise notre équipe. Le 3 juillet, lorsque j’ai présenté le projet, j’ai parlé d’attaque, de défense, de coups de pied et de temps d’arrêt. Là-dessus, c’est une histoire de capacité mentale. De plus, nous avons, dans notre staff, une préparatrice mentale (Agathe Salques), qui est là au même titre qu’un coach.

Qu’avez-vous pensé du jeu de foot d’occupation ?
Par rapport à ce qu’on s’est dit dans la semaine, ce qu’on travaille et le match, c’est parfait. On voulait les faire reculer, retrouver les rebonds, le terrain. Il a fallu être patient et cela a fonctionné pour nous. Ce qui fait la force du jeu au pied, c’est aussi l’entrée d’Edgar Retière. Il revient pendant dix minutes, trouve un penalty à cinq mètres du but, qui amène, derrière, la tentative du bonus offensif.

La semaine dernière, le jeune Yohan Tapie a réalisé un bon départ. Ce soir, Yoni Tuataane est également intervenu sur la fin…
C’est énorme. C’est ce que j’ai dit lors du débriefing. Nous avons vu 23 gars, mais il faut en féliciter 50. Franchement, dès qu’on a utilisé les jeunes du centre de formation, ils étaient tout de suite prêts. Nous les avons intégrés dès le départ. Ils ont aussi de la qualité, mais nous essayons de les mettre dans de bonnes conditions. Ils répondent, sont bien entourés. Parfois, nous sous-estimons ce que les hommes peuvent obtenir. Ce soir, Yoni a eu 10 minutes magnifiques. Il en fera bientôt 20, 30 puis 40.

Masivesi Dakuwaqa vous surprend-il encore ?
Bien sûr ! C’est un facteur X, je sais de quoi il est capable. Ce que j’aime, c’est que je le voyais un peu comme un gars qui faisait son truc individuellement. Il fait des gestes brillants, mais il s’intéresse beaucoup aux autres, il est collectif. Ce n’est pas seulement un joueur d’impact.

Vous avez attaqué fort ce soir. Était-ce le plan ?
Oui. Il y a deux choses. Je félicite les préparateurs physiques, Fred et Antoine. On sait qu’on finit bien les matches, donc ça veut dire qu’on se booste mentalement pour bien démarrer les matches et bien revenir à la mi-temps. On sait qu’il ne faut pas rater le début de la mi-temps.

Pour vous, la clé est-elle le point négatif de la soirée ?
Honnêtement, ça ne me fait pas peur. Les conditions étaient trop extrêmes pour la ligne de touche, même si j’aurais aimé avoir un ou deux ballons supplémentaires.

Avec quatre victoires sur ce premier bloc, les objectifs vont-ils changer ?
Non, nous n’allons pas chercher plus loin. Le championnat de Pro D2 est un marathon. Nous avons joué 5 matches, nous sommes très contents de ces quatre victoires. Désormais, nous nous en tiendrons aux principes de travail et d’humilité.

Êtes-vous mieux préparé que certaines voitures ?
Je ne peux pas parler des autres, mais pour ce qui est de ce que nous voulons faire, nous y sommes. Je suis très heureux que nous ayons 18 points ce soir. Nous sommes dans les temps avec ce que nous avions prévu. C’est ce qui est sympa dans le rugby, l’état d’esprit.

Quel est le programme maintenant ?
On a commencé le 3 juillet, on sort d’un bloc de 6 matches avec le match amical contre Bayonne. Les joueurs partent en vacances avec un programme. Je veux qu’ils s’éteignent mentalement, qu’ils ne viennent pas au stade.

Cammile Bussière

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