Pourquoi tant de lampadaires restent-ils allumés en plein jour dans de nombreuses villes de France ?
Dans de nombreuses villes de France, les lampadaires sont allumés une partie de la journée.
De nombreux riverains l’ont remarqué et l’ont dénoncé sur les réseaux sociaux.
Reportage du JT de TF1 à Cernay (Haut-Rhin) pour tenter d’y voir plus clair.
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Le 13 heures
« Inacceptable »de « gaspillage d’énergie » Et « argent gaspillé ». C’est ainsi que réagissent trois habitants de Cernay (Haut-Rhin), dans le journal télévisé de TF1 visible en tête de cet article, constatant que des lampadaires sont allumés dans plusieurs rues, en milieu d’après-midi. Un rapide tour des réseaux sociaux montre que le phénomène concerne en réalité plusieurs dizaines de communes, également ciblées par les internautes, sur l’ensemble du territoire. Difficile à comprendre, dans le contexte budgétaire et énergétique actuel.
L’explication est pourtant simple. « On laisse l’éclairage public allumé la journée car il y a des opérations de maintenanceéclaire Michel Sordi, maire (LR) de Cernay. Et en réalité, plusieurs rues sont reliées au même tableau électrique. » Ce qui peut aussi expliquer l’absence de techniciens dans telle ou telle allée éclairée en plein jour… Mais au fait, pourquoi en plein jour ? « Parce que, la nuit, le coût de la main d’œuvre est multiplié par deux, c’est beaucoup trop cher »ajoute l’édile.
« Plus de 400 interventions de ce type en une seule année »
D’autant que ces interventions sont nombreuses, et parfois dangereuses. « Sur les 16 communes de la communauté de Thann Cernay, on compte plus de 400 interventions de ce type en une seule année »estime Matthieu Herrgott, son directeur général adjoint des services. La mairie fait également valoir que le coût de l’éclairage en journée reste marginal.
Contactées par TF1, les autres villes pointées du doigt pour ce motif sur les réseaux sociaux avancent exactement les mêmes raisons, auxquelles s’ajoutent, dans certains cas, des travaux de rénovation sur le réseau local. En effet, le réseau d’éclairage de la ville doit faire l’objet d’un entretien régulier, par tranches de deux à trois semaines au minimum.
