Bourse Entreprise

Pourquoi les entrepreneurs de la Silicon Valley, dont Elon Musk, soutiennent-ils Donald Trump ?

Plusieurs personnalités du secteur technologique ont décidé ces dernières semaines de contribuer financièrement à la campagne de l’ancien président républicain.

Publié


Mise à jour


Temps de lecture : 2 min

Elon Musk et son réseau social X. Photo d'illustration. (JONATHAN RAA / NURPHOTO / AFP)

Longtemps isolés dans une région considérée comme très démocrate, les entrepreneurs de droite de la Silicon Valley californienne se rassemblent de plus en plus autour de Donald Trump. Avec les millions de dollars promis par Elon Musk pour soutenir la campagne de l’ancien président, ce mouvement devrait gagner en force. Une heure après la tentative d’assassinat de Donald Trump en Pennsylvanie, le patron de Tesla lui a ainsi montré son soutien « total » sur son réseau social X.

Dans la foulée, la presse américaine a révélé qu’Elon Musk avait promis de donner 45 millions de dollars par mois à un groupe soutenant la campagne présidentielle du leader républicain, une somme « extraordinaire » commenter le le journal Wall StreetLe comité d’action, appelé Ameria PAC, fait partie de ce que l’on appelle les « super PAC », des entités juridiques qui ne peuvent pas financer directement un candidat mais sont autorisées à dépenser sans compter en publicité et en activités de terrain.

Ils veulent que Trump fasse la promotion de plusieurs secteurs, dont la crypto-monnaie

D’autres personnalités moins connues de la tech s’impliquent également dans le financement du comité, notamment Joe Lonsdale, cofondateur d’une société de cybersécurité, ou encore Ben Horowitz et Marc Andreessen, qui financent de nombreuses entreprises de la Silicon Valley. Ces millionnaires, qui ont fait fortune dans le secteur technologique, comptent sur Donald Trump pour promouvoir les cryptomonnaies, financer l’expansion des technologies de défense, avec la Chine dans le viseur, ou contrer les régulateurs qui veulent freiner les acquisitions de startups.

Les hommes blancs qui rejettent l’idéologie woke

Ces partisans de Donald Trump venus de la Silicon Valley sont aussi majoritairement des hommes blancs, qui rejettent en bloc l’idéologie dite woke, qui selon eux promeut la diversité et l’égalité au détriment de l’efficacité et de l’excellence.

Dernier exemple en date de cette aversion : Elon Musk a décidé de délocaliser le siège social de X et SpaceX au Texas. Le milliardaire l’a annoncé mardi 16 juillet sur son réseau social, en colère contre une nouvelle loi qui interdit aux écoles californiennes d’informer les parents d’un élève de son orientation sexuelle ou de son éventuelle intention de changer de sexe. Selon lui, cette loi détruit les droits parentaux et « peut causer des dommages permanents aux enfants. »

JD Vance, colistier de Trump, surnommé « Tech Bro »

Autre annonce qui attise le feu des électeurs républicains de la Silicon Valley : le choix du futur vice-président de Donald Trump s’il est élu. JD Vance, le sénateur de 39 ans désigné comme colistier du candidat républicain, est l’un des plus fidèles lieutenants de l’ancien président. Cet élu anti-establishment a fait carrière dans l’armée, comme avocat, mais aussi dans la Silicon Valley, avant de se lancer en politique.

La nomination de cet ancien investisseur dans les start-up a fini de convaincre les entrepreneurs californiens conservateurs, dont certains le décrivent comme un véritable « frère de la technologie » sur les réseaux sociaux.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
Bouton retour en haut de la page