La cérémonie d’ouverture des JO de 2024 a été à la fois saluée et vivement critiquée. Philippe Katerine, qui apparaît dans l’une des scènes les plus commentées, est revenu sur cette séquence et a présenté ses excuses aux « chrétiens du monde ».
« Je demande pardon si j’ai offensé. » Par ces mots, le chanteur Philippe Katerine, dont la présence à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de 2024 a été très remarquée, a tenu à présenter ses excuses « aux chrétiens du monde ».
Le chanteur de 55 ans est apparu peint en bleu, dans sa tenue la plus simple, dans une séquence que l’on pourrait comparer à « La Cène » de Léonard de Vinci, représentant le dernier repas de Jésus-Christ avec ses apôtres.
Cette séquence a choqué une partie de la population française, notamment catholique, ainsi que la Conférence des évêques de France, qui a déploré « des scènes de dérision et de moquerie de la chrétienté ».
« J’ai été élevé dans la religion chrétienne »
De son côté, Thomas Jolly, le directeur artistique de la cérémonie, a assuré qu’il ne s’agissait pas de « La Cène », mais bien de « La Fête des Dieux », une œuvre de Jan Harmensz van Bijlert.
Il ne s’agirait pas du Christ, mais d’Apollon, et surtout de Dionysos couché au premier plan, à la manière de Philippe Katerine.
« Je demande pardon si j’ai offensé. Les chrétiens du monde entier me l’accorderont, j’en suis sûr. »
Philippe Katerine s’excuse après la polémique sur sa prestation à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques #Paris2024. Entretien réalisé par @SaskyaCNN. pic.twitter.com/N9uZ1lg5jB
— CNN France RP (@CNNFrancePR) 29 juillet 2024
« Je suis vraiment désolé si cela a été choquant », a-t-il d’abord déclaré dans une interview à CNN publiée hier, expliquant que « ce n’était pas l’intention ».
« J’ai été élevé dans la religion chrétienne, et ce qu’il y a de beau dans cette religion, c’est le pardon », a-t-il poursuivi.
« Je demande pardon si j’ai offensé. Les chrétiens du monde me l’accorderont, j’en suis sûr, et comprendront qu’il s’agissait avant tout d’un malentendu », a poursuivi Philippe Katerine.
Comme Thomas Jolly, le chanteur a expliqué que « ce n’était pas une question de religion ou du tableau de « La Cène », c’était une question de Dionysos ».
