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petit à petit l’inflation ralentit ?

Le ralentissement de l’inflation : une tendance marquée

En mars, l’inflation a fait un pas en avant en France, s’établissant à 2,3 % en rythme annuel, après avoir atteint 3 % en février. Ce ralentissement est principalement attribué à la baisse importante des prix dans plusieurs secteurs clés. L’Insee souligne notamment un ralentissement notable des prix alimentaires, qui n’ont augmenté que de 1,7% en mars, contre 3,6% le mois précédent. Cette tendance à la baisse concerne également d’autres domaines tels que les services, l’énergie et les produits manufacturés.. Les prix du tabac ont également vu leur croissance ralentir, avec une hausse de 10,7% sur un an en mars, après une hausse de 18,7% en février.

Cette baisse de l’inflation est attribuée à plusieurs facteurs. Pour l’énergie, l’Insee constate une légère baisse des prix, notamment ceux du gaz et des produits pétroliers. Du côté de l’alimentation, la baisse est sans doute le résultat de politiques de prix plus modérées, ainsi que de l’évolution des coûts de production. Pour les produits manufacturés, malgré une accélération sur un mois due à la hausse saisonnière des prix de l’habillement après les soldes d’hiver, la tendance générale sur un an reste modérée.

Consommation des ménages : entre stabilité et ajustements

Parallèlement à l’évolution de l’inflation, la consommation des ménages français est restée stable en février par rapport à janvier. L’Insee indique que cette stabilité résulte d’un équilibre entre une baisse de la consommation d’énergie (-2,7%) et une augmentation de la consommation alimentaire (+0,8%) ainsi que de biens manufacturés (+0,5%).

Cette période a également été marquée par d’importants arbitrages de la part des ménages. Alors que la consommation alimentaire a continué d’augmenter, reflétant une priorisation des dépenses essentielles, d’autres postes de dépenses ont vu leur part diminuer. Les dépenses en habillement et textile ont légèrement diminué, tout comme la consommation des « autres biens manufacturés », affectée notamment par une diminution des achats de produits de bricolage et de parfums.

A travers ses observations, l’Insee met en évidence un ralentissement généralisé, s’étendant de l’alimentation à l’énergie, impactant directement les décisions de consommation des ménages. Cette tendance, suivie de près par les investisseurs, pourrait avoir des implications importantes sur les orientations futures de la politique monétaire, notamment en matière de taux d’intérêt.


Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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