Selon des médias américains, le campement installé à l’université californienne a été envahi par un groupe de contre-manifestants dans la nuit de mardi à mercredi. La police est intervenue.
:quality(50)/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
Publié
Temps de lecture : 1 min
:quality(50)/2024/05/01/000-34ql2ku-6632181a14e36373588497.jpg)
Collations, coups de poing, bousculades… Des heurts ont éclaté dans la nuit du mardi 30 avril au mercredi 1er mai sur le campus de l’université UCLA, à Los Angeles. Selon la police et des images diffusées par la télévision américaine, le campement pro-palestinien installé à l’Université de Californie a été repris par un groupe de contre-manifestants. « A la demande de l’UCLA, en raison de nombreux actes de violence commis dans le campement à l’intérieur du campus, le LAPD intervient pour assister la police universitaire et rétablir l’ordre et la sécurité »» a annoncé la police de la ville de Los Angeles sur X.
Des étudiants pro-palestiniens installent leur campement au cœur du célèbre campus de l’UCLA, sur une pelouse entourée de barricades. Le chancelier de l’UCLA, Gene D. Block, avait mis en garde, avant ces affrontements, contre la présence de personnes extérieures à l’université. Déjà, dimanche, des militants pro-palestiniens et pro-israéliens, soutenus par de nombreux manifestants venus de l’extérieur du campus, en étaient venus aux mains, à coups de bousculades et d’insultes.
« De nombreux manifestants et contre-manifestants pratiquent leur militantisme de manière pacifique. Mais d’autres emploient des méthodes franchement choquantes et honteuses.a écrit la chancelière dans un message publié sur le site Internet de l’université. Nous avons été témoins d’actes de violence. Ces incidents ont provoqué, en particulier parmi nos étudiants juifs, une profonde anxiété et une peur. ».
