Peines aggravées, véhicules confisqués, plaques magnétiques… Les moyens de lutter contre les refus d’obtempérer
Toujours plus nombreux, et toujours plus graves. Les refus d’obtempérer, dénoncés par les policiers et gendarmes comme un « fléau » de leur profession, ont augmenté de 33,7 % en dix ans, passant de 21 694 à 30 652 entre 2012 et 2022. Toutes les 20 minutes, un automobiliste choisit de fuir les forces de l’ordre qui lui ordonnent pourtant de s’arrêter. Et dans 16 % des cas, au péril de la vie d’autrui.
La mort, ce lundi soir, d’un gendarme de la brigade motorisée de Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes), percuté par une BMW roulant à vive allure, a relancé un débat qui couvait depuis des mois. En juin 2023, la mort de Nahel Merzouk, abattu par un motard de la police à Nanterre (Hauts-de-Seine), dans un contexte de refus d’obtempérer, avait déjà allumé la mèche d’un débat incendiaire, et sur l’usage des armes par les forces de l’ordre.