Patrice Collazo (Montpellier), après la défaite contre Perpignan : « J’aurais été inquiet si on avait abandonné »

 » Comment analysez-vous cette défaite ?
La première période est très bonne, l’USAP est sous pression, prend deux cartons jaunes mais il nous manque au moins dix points. Sur la durée du match, compte tenu de nos dispositions du moment, cela a fini par payer. Le match s’est inversé en deuxième période, l’USAP nous a mis la pression même si nous avons mis beaucoup d’efforts. Encore une fois, nous n’avons pas assez marqué en première mi-temps, nous n’avons pas été assez calmes. J’aurais été inquiet si nous avions abandonné mais ce n’est pas le sentiment que j’ai. Nous aurions dû avoir une plus grande avance à la mi-temps.

Ce manque de réalisme semble récurrent…
Non. Quand on a gagné au Racing et à Oyonnax, personne ne s’est posé la question… Je suis très déçu dans ce contexte, l’énergie dans les tribunes des deux côtés, ça ressemblait à un match de phase finale, il y a eu un bras de fer jusqu’au fin. Nous avons poussé nos efforts jusqu’au bout, mais le pragmatisme n’a pas réussi. Nous aurions dû avoir plus d’avance en première mi-temps, ce qui nous aurait donné plus d’énergie en seconde. Nous avons raté une grosse occasion en fin de première mi-temps et nous avons raté sept points à la fin. Combien de penaltys sans but avons-nous manqués aujourd’hui ?

Faut-il déjà envisager un éventuel barrage de maintenance ?
Je ne vais pas planifier juin, il me reste quatre matches à jouer (en saison régulière). A moins qu’on me dise d’y aller maintenant et qu’on reçoive un fax de la Ligue pour aller jouer un match d’accès tout de suite. Je ne comprends pas cette question. Nous prévoirons avant tout de récupérer, de faire un constat et de trouver des solutions. Je serais inquiet si nous n’avions pas été invités. Avons-nous été largués aujourd’hui ? Je n’ai pas l’impression. On retiendra le score final, et c’est normal, mais on ne va pas parler d’un match qui aurait lieu dans sept semaines. Savez-vous où vous serez dans sept semaines ? Non, et bien moi non plus ! »