« Eh bien, ce n’est pas très original, n’est-ce pas ? » dit-elle en riant.
Jourová a fait ces commentaires devant la porte du Conseil des Affaires générales, où le mépris des valeurs du bloc par Budapest était un sujet de discussion. Jourová a déclaré que la Commission avait des « observations » sur la liberté de la presse et l’État de droit en Hongrie.
La Hongrie, sous la direction du Premier ministre Viktor Orbán, est en désaccord avec Bruxelles depuis des années sur des questions telles que la migration et le soutien à l’Ukraine. Plus tôt ce mois-ci, la Cour européenne de justice a infligé à Budapest une amende de 200 millions d’euros pour avoir enfreint les lois européennes sur l’asile.
Jourová a ajouté que la présidence du Conseil devrait être l’occasion pour le gouvernement hongrois de « montrer qu’il peut servir et accomplir sa tâche en tant qu’intermédiaire honnête, ce qui est le rôle de la présidence ».
« Je m’attends simplement à ce qu’il se passe quelque chose qui démontrera du professionnalisme, et j’espère une performance neutre et professionnelle », a-t-elle déclaré.
