Pas d’écran avant trois ans
La commission, mandatée en janvier par le chef de l’Etat pour évaluer l’impact de l’exposition des jeunes aux écrans, a souhaité offrir aux adultes « une forme de guide » bons usages du numérique pour les enfants.
Elle décrit « hyper connexion » subis par les enfants et leurs conséquences sur leur santé, leur développement, leur avenir. Mais aussi pour notre société en général.
Elle rappelle que les écrans contribuent, directement ou indirectement, à déficits de sommeilau mode de vie sédentaire et à manque d’activité physiquea obésité ainsi que problèmes de vue.
Elle souligne qu’il À proprement parler, la « dépendance aux écrans » n’existe pas. reconnu par la science, mais que les écrans et les réseaux sociaux sont facteurs de risque supplémentaires quand il y a un vulnérabilité préexistante chez l’enfant ou l’adolescent, notamment la dépression ou l’anxiété.
Elle dénonce le les risques du confinement provoquée par le bulles algorithmiqueset nous encourage à déconstruire le représentations stéréotypées véhiculées sur les réseaux. Elle rappelle également que le dangers liés à la pédocriminalité n’ont jamais été aussi élevés.
Recommandations pour reprendre le contrôle
La commission invite les adultes à un une action globale et cohérente.
Elle émet 29 propositions directrices décliné en mesures opérationnelles. Son les recommandations changent avec l’âge de l’enfant.
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LA COMMISSION RECOMMANDE NOTAMMENT :
- pas d’exposition aux écrans pour les enfants de moins de trois ans,
- usage déconseillé jusqu’à six ans, ou usage limité, occasionnel, privilégiant les contenus pédagogiques auprès d’un adulte,
- exposition modérée et contrôlée dès six ans,
- pas de téléphone portable avant onze ans,
- pas de téléphone portable avec internet avant treize ans,
- pas d’accès aux réseaux sociaux avant quinze ans,
- accès uniquement aux réseaux sociaux « éthiques » après quinze ans.
- encourage « limiter au maximum » l’utilisation des téléphones portables et des téléviseurs maternités,
- proposer l’interdiction ordinateurs et téléviseurs dans les crèches et écoles maternelles, et appelle à la vigilance des les assistantes maternelles,
- sensibilise au concept de technoférence », qui est l’impact de l’utilisation des écrans par les adultes en présence d’enfants.
Enfants et écrans : du temps retrouvé
La commission dresse un état des lieux du rapport des jeunes aux écrans et développe six axes pour reprendre la main et remettre l’enfant au cœur de notre société.
Consulter le rapport
Majorité numérique à 15 ans
La commission insiste sur le rôle des industriels qui développent des « produits aux composants addictifs ».
Concernant les plateformes (réseaux sociaux et applications mobiles de partage), le secrétaire d’Etat chargé du Numérique a reçu leurs représentants lundi 29 avril à Bercy, avec le développeurs de solutions d’identité numérique et des entreprises spécialisées dans verification de l’AGE.
L’objectif de la réunion de travail était d’atteindre rapidement des solutions fiables et adaptées déployer une vérification efficace de l’âge, et bloquer l’accès des mineurs contenus illicites, mais aussi aux menaces et aux abus dont ils peuvent être victimes ou témoins.