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« Pas de soucis, juste un peu trop de cruauté » : la presse belge fatiguée après la défaite contre la France à l’Euro

Et si nos voisins belges en avaient assez ? Assez de voir la France s’imposer à chaque fois dans les grandes compétitions face à eux ? Six ans après le début d’une rivalité autour du mot « seum » en demi-finale du Mondial russe, les Français se sont une nouvelle fois imposés sur la plus petite des marges hier soir en huitième de finale de l’Euro au terme d’un match où aucune des deux équipes n’a brillé. Les plus optimistes auraient pu croire à un scénario à l’occasion de la Ligue des Nations 2022, mais il n’en a rien été. Et le résultat est le même : les Diables rouges rentrent à la maison avant les Bleus.

« Comme d’habitude », titre le DH de mardi, avec Kevin De Bruyne se grattant le front avec son maillot en Une. « Les vaillants Diables ont été éliminés par un cruel but contre leur camp face à la France », écrit le quotidien francophone. « Pas de souci, juste un peu trop de cruauté », peut-on lire plus loin du côté de Christophe Franken.

Même résignation chez Le Soir, qui titrait « Comme d’habitude » avec cette fois un De Bruyne de dos qui ne se gratte plus le front mais l’arrière du crâne, comme si les Belges avaient ce matin besoin de réfléchir à l’avenir de l’heure des sélections. « Comme une impression de déjà-vu : les Blues bourreaux de deux générations de Diables », écrit Frédéric Larsimont dans le journal, pointant un duo Lukaku-De Bruyne « sous-performant tout au long du tournoi » ainsi que « les options tactiques de Tedesco qui n’ont pas donné grand-chose ».

Du côté de La Libre, il n’y a plus d’illusions : la Belgique a trouvé sa « bête noire ». Et il s’agit bien des Bleus. C’est ainsi que sont qualifiés les hommes de Didier Deschamps à la Une du quotidien généraliste ce mardi. Sporza écrit enfin sur son site que cette défaite est « un nouveau traumatisme » pour les Diables Rouges qui viennent de conclure un Euro « raté et décevant » avec un Domenico Tedesco déjà en danger. « Il a perdu beaucoup de crédit et n’a pas fait du très bon travail à bien des égards. (…) On avait le sentiment que Tedesco était dépassé sur et en dehors du terrain par les attentes et la pression qui accompagnent un si grand tournoi », écrit Peter Vandenbempt.

Jeoffro René

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