Le Paris Basketball a dominé l’Asvel ce dimanche (98-92) lors du cinquième et dernier match de sa demi-finale. Les Parisiens rejoignent Monaco pour une finale historique.
Le Paris Basketball a rejoint Monaco en finale du championnat de France, la première de son histoire naissante, en dominant l’Asvel dimanche (98-92) lors du cinquième et dernier match de sa demi-finale.
L’issue de l’Elite débutera mardi, toujours au meilleur des cinq matches. Les deux premiers épisodes sont programmés sur le parquet de Monaco, leader de la saison régulière et donc détenteur de l’avantage du terrain.
Six ans seulement après sa création, le club de la capitale n’est plus qu’à trois victoires du sacre. Il doit à un match joué à son rythme frénétique qui le caractérise, avec ses extérieurs TJ Shorts et Nadir Hifi en stéréo – respectivement 28 et 24 points – d’enthousiasmer le néo-public parisien. Deux derniers +boum+ du duo ont fait chavirer les quelque 8 000 spectateurs de l’Arena Porte de la Chapelle, où ils jouaient à guichets fermés.
Hifi décisive
Les Parisiens étaient alors en bout de possession, avec seulement 57 secondes à jouer et le score à égalité (92-92) lorsque le leader parisien TJ Shorts, Elite et MVP de l’Eurocoupe, renversait la situation. un panier, gonflé par un lancer franc (95-92).
Puis Nadir Hifi, qui figure sur la liste élargie de Vincent Collet pour les JO, l’a verrouillé d’un improbable tir derrière l’arc, au buzzer en fin de possession, en déséquilibre, les deux pieds joints (98-92). « Les tirs ouverts qu’on avait, on ne les mettait pas quand ils faisaient leurs tirs difficiles », a résumé Pierric Poupet, troisième entraîneur de l’Asvel cette saison.
La qualification pour cette première finale a été célébrée par TJ Shorts au milieu des tribunes et les supporters, qui ont dû s’armer de patience au préalable. La salle, olympique dans deux mois (badminton), tardait à absorber la longue serpentine de spectateurs, la salle était encore au quart vide au coup d’envoi du match. Après la Leaders Cup et l’Eurocoupe (C2), les hommes du sélectionneur finlandais Tuomas Iisalo sont en lice pour un troisième trophée en une saison.
L’Asvel se retrouve éjectée avant la finale du Championnat de France pour la deuxième saison consécutive, et le club de Tony Parker, présent dimanche à Paris, boucle sa première année sans trophée depuis 2018 — la saison 2020 amputée par la pandémie de coronavirus. Covid mis à part. « C’est une année sans titre, donc c’est évidemment frustrant », a concédé Charles Kahudi. « Quand on est à l’Asvel, on a envie de gagner chaque année. »
