Nouvelles locales

L’ex-directeur financier de la Trump Organization condamné à cinq mois de prison ferme pour parjure

Allen Weisselberg affronte la juge Laurie Peterson au tribunal pénal de Manhattan à New York le 10 avril 2024.
Jane Rosenberg / REUTERS

Allen Weisselberg, ancien directeur financier de la famille Trump, a été reconnu coupable de fausses informations lors du procès civil de l’ex-président et actuel candidat à la Maison Blanche.

L’ancien directeur financier historique de la Trump Organization, Allen Weisselberg, qui a déjà purgé une peine de prison pour fraude fiscale, a été de nouveau condamné ce mercredi par le tribunal de Manhattan à cinq mois de prison pour avoir donné de fausses informations lors du récent procès civil de Donald. Trump, ont annoncé les médias américains.

Allen Weisselberg, 76 ans, qui a commencé à travailler il y a 50 ans comme comptable agréé pour le père de Donald Trump et qui a été directeur financier de la Trump Organization de 2005 à 2021, a plaidé coupable de parjure début mars. Il a quitté le tribunal menotté, selon les médias présents au tribunal. Cette condamnation intervient cinq jours avant l’ouverture prévue du premier procès pénal de Donald Trump devant la justice new-yorkaise, lié à la dissimulation de paiements pour dissimuler une liaison.

Amende de 355 millions de dollars

Il s’agira du premier procès pénal d’un ancien président des États-Unis, et Donald Trump risque une peine de prison pour avoir falsifié les dossiers commerciaux de la Trump Organization. Le procès a lieu en pleine campagne présidentielle de 2024. Allen Weisselberg a reconnu avoir menti, lors du précédent procès civil de Donald Trump pour fraude financière, sur la valeur des biens immobiliers du milliardaire républicain.

Dans cette affaire, l’ancien président des États-Unis a été condamné le 16 février au civil par la Cour suprême de l’État de New York à une amende de 355 millions de dollars (plus une centaine de millions de dollars d’intérêts). ) pour fraude financière, pour avoir gonflé illégalement la valeur de son patrimoine immobilier afin d’obtenir de meilleures conditions de prêt et d’assurance. Il a fait appel de la condamnation mais a dû déposer une garantie de 175 millions de dollars auprès de la justice américaine.

 » data-script= »https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js » >

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
Bouton retour en haut de la page