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Panique sur les rails ! La Russie essaierait de saboter les systèmes ferroviaires européens

Encore un sabotage russe. Dans des déclarations récentes au Financial Times, le ministre des Transports de la République tchèque s’est alarmé d’un certain nombre de tentatives de déstabilisation venant de Russie sur les réseaux ferroviaires de l’Europe voisine.

Selon Martin Kupka, Moscou est soupçonnée d’avoir « des milliers de tentatives pour affaiblir nos systèmes » depuis l’invasion totale de l’Ukraine par Vladimir Poutine en février 2022. En Tchéquie, la campagne de piratage s’est concentrée sur les systèmes et réseaux de signalisation de l’opérateur ferroviaire national tchèque České dráhy. Résultat : des systèmes billettiques hors service, et une panique sur les signaux qui fait craindre un accident grave comme une collision.

České dráhy a déclaré qu’elle « a constaté un nombre croissant de cyberattaques sur son infrastructure numérique » et qu’elle « continuellement renforcé » sa cybersécurité. La République tchèque, qui envisage de construire une ligne TGV reliant Berlin, Prague et Vienne en quatre heures, se méfie désormais des entreprises non européennes répondant aux appels d’offres pour ce projet.

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Ukraine – Russie : les avions militaires de la guerre

Les pays baltes et l’Europe centrale en première ligne

Ces inquiétudes rejoignent le rapport de l’Agence européenne de cybersécurité sur les menaces pesant sur les transports, publié en mars 2023. Le dossier révèle des cyberattaques majeures menées par « groupes de hackers pro-russes » contre des compagnies ferroviaires de Lettonie, de Lituanie, de Roumanie et d’Estonie.

« En 2022, nous avons constaté une augmentation de 25 % du nombre mensuel moyen d’incidents signalés affectant le secteur des transports par rapport à 2021.« , explique l’agence. «Ce n’est pas une surprise étant donné la situation géopolitique actuelle dans laquelle se trouve l’UE et l’importance accordée au secteur des transports lors de l’invasion non provoquée de l’Ukraine par la Russie.  » Les principales cibles sont les aéroports, les chemins de fer et les autorités de transport européens.

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L’entité observe que « L’augmentation significative des activités hacktivistes suite à l’invasion non provoquée de l’Ukraine par la Russie et le taux croissant d’attaques DDoS vont très probablement se poursuivre. » avec le conflit.

La guerre s’étend sous la mer

Ces attaques répétées ne sont malheureusement qu’une partie des sabotages émanant de la Russie depuis le début du conflit ukrainien. Ainsi, explique une étude de plusieurs médias nordiques (DR au Danemark, SVT en Suède, Yle en Finlande et NRK en Norvège) traduite par le Guardian en avril 2023, et reprise par korii., le Kremlin projette également ses plans de déstabilisation dans le cadre du mers.

La Russie chercherait à s’attaquer aux câbles sous-marins, aux pipelines par lesquels transitent du gaz ou du pétrole, ou encore aux installations éoliennes offshore, qui approvisionnent l’Europe en énergie. Pour ce faire, une armada de navires fantômes, des bateaux introuvables par géolocalisation, se chargerait de cartographier les fonds marins des mers du Nord pour identifier les infrastructures essentielles à l’Europe. La menace est d’autant plus tangible que l’Occident a récemment subi les effets des dommages causés à ses gazoducs et à ses câbles.

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En septembre 2022, plusieurs explosions ont ébranlé les Nord Stream 1 et 2, qui relient la Russie à l’Allemagne. Alors que l’Ukraine et Moscou se rejetaient la faute, l’affaire s’est terminée en février dernier par un classement sans suite de l’enquête par les polices danoise et suédoise, qui ont néanmoins conclu à un « sabotage ». Le Danemark a jugé qu’il n’était pas nécessaire d’engager une procédure pénale.

En octobre 2023, ce sont les dégâts causés aux installations sous-marines Balticonnector, à un gazoduc et aux câbles de communication reliant la Finlande et l’Estonie qui inquiètent l’Europe. Si la Russie n’a pas été identifiée comme l’auteur de la catastrophe, nul doute que priver l’Union européenne d’énergie, de transports et de communications convient aux projets de Moscou.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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