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OpenAI et Meta annoncent le lancement de leurs intelligences artificielles capables de «raisonner» – Libération

Intelligence artificielle : de la fascination à l’inquiétudecas

Dans la course à l’IA, OpenAI et Meta misent désormais sur des modèles capables de « penser », tout en leur permettant de réaliser des tâches plus complexes comme planifier et réserver les différentes étapes d’un voyage.

Bientôt la liberté de pensée ? OpenAI (ChatGPT) et Meta (Facebook, Instagram…) ont tous deux annoncé la sortie prochaine de nouveaux modèles d’intelligence artificielle capables de « raison », selon le Financial Times. Nommées respectivement GPT-5 et Llama 3, les deux IA concurrentes n’ont pas encore de date de sortie précise, mais arriveraient « Bientôt » pour le premier. Pour la seconde, nous parlerions de « quelques semaines ».

« Nous travaillons dur pour trouver comment faire en sorte que ces modèles non seulement parlent, mais aussi raisonnent et planifient… aient de la mémoire », a annoncé Joelle Pineau, vice-présidente de la recherche en IA chez Meta. La prochaine génération d’OpenAI GPT permettrait de résoudre « problèmes difficiles »a expliqué Brad Lightcap, directeur des opérations chez OpenAI, au Financial Times.

Lors d’un événement à Londres ce mardi, Yann LeCun, chercheur en intelligence artificielle chez Meta, n’a pas été tendre avec l’IA actuelle. Selon lui, ils se contenteraient pour l’instant de produire « un mot après l’autre sans réfléchir », Et « faire toujours des erreurs stupides ». Une intelligence artificielle plus avancée serait capable de raisonner et de comprendre les conséquences de ses actions.

Parmi les exemples cités par le chercheur, un modèle plus avancé serait par exemple capable de planifier et de réserver les différentes étapes d’un voyage, rapporte le média anglais. Mais surtout, de telles avancées représenteraient un pas supplémentaire vers « intelligence générale artificielle »le grand projet des adeptes du progrès à tout prix en tech.

Une dangereuse « intelligence générale artificielle » ?

En abrégé « IAG », sa définition exacte reste floue, entre une IA à l’intelligence équivalente à la nôtre ou, pour certains, supérieure. Du côté d’OpenAI, on penche plutôt vers la deuxième option, avec la définition « système hautement autonome qui surpasse les humains dans le travail le plus rentable économiquement ». Un objectif à atteindre coûte que coûte pour les uns, mais une immense crainte pour les autres.

Fin 2023, les membres du conseil d’administration de l’entreprise se disputaient sur la vision de leur dirigeant, Sam Altman, avide d’IA parfois sorties trop vite ou jugées trop puissantes – et de la fameuse intelligence artificielle générale. Brièvement évincé par un conseil d’administration plus prudent que lui en novembre dernier, son retour, porté par le soutien de ses salariés, a marqué le tournant d’OpenAI vers une quête de progrès à tout prix – quitte à prendre du recul. développement raisonnable.

Depuis, OpenAI, Meta, Google et d’autres acteurs du domaine s’en sortent avec l’intelligence artificielle personnalisée et autres générateurs de vidéo en direct – comme Sora, capable de créer des extraits d’une minute après une seule saisie de texte décrivant la scène demandée. Autant de développements qui ont un coût : en février, Sam Altman appelait à lever 7 000 milliards de dollars pour financer de nouvelles usines de semi-conducteurs, composants essentiels au fonctionnement d’une IA puissante.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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