Ligue des champions: Un complot arbitral dénoncé
La Ligue des champions éclaboussée par un scandale arbitral s’est déroulée mardi soir à Londres lors du quart de finale aller entre Arsenal et le Bayern.
Quelle mouche a piqué William Saliba ? mardi pendant Le Bayern mène sur le terrain d’Arsenal (1-2) lors du quart de finale aller du Ligue des champions (Nul 2-2 au coup de sifflet final), le défenseur français des Gunners s’est emparé du ballon en main dans la surface après une remise en jeu de son gardien David Raya. Une inconscience alors non sanctionnée par l’arbitre, alors que le point de pénalité pouvait être désigné selon le règlement.
Bizarrement, les Londoniens sont habitués à ce geste improbable et inutile, déjà observé à plusieurs reprises en Premier League cette saison – sans aucune sanction. Mais pour les Munichois, l’indulgence de l’organisme d’arbitrage sur cette action spécifique est absolument et nécessairement répréhensible. « C’est peut-être ce que Matthias Sammer a souvent évoqué : les équipes allemandes et le lobby des collègues de Collina, c’est quelque chose qu’il faut remettre en question. », tonne Thomas Müller.
Une vieille histoire avec Collina
La référence est bien connue en Allemagne, où Pierluigi Collina, aujourd’hui chef de la commission des arbitres de la FIFA, est considéré comme l’un des bourreaux de la Mannschaft lors de la finale du Mondial 2002, accusé d’avoir alors favorisé la Seleçao. Si ce penalty n’a pas été accordé aux Emirats mardi, c’est cependant parce que l’arbitre du match, le Suédois Glenn Nyberg, n’a pas souhaité donner suite à une telle maladresse.
» Il y a un règlement. En Bundesliga, en Ligue des Champions… L’arbitre siffle, le gardien joue le ballon et un joueur prend le ballon avec la main. Selon les règles, il s’agit d’un handball dans la surface de réparation et d’une pénalité claire. Je peux comprendre les arguments de l’arbitre, qui considère cela comme une erreur d’enfant. Il ne veut pas décider du match dans une situation aussi étrange. Mais il a eu une influence sur le match, et c’est toujours mieux de suivre les règles. », insiste Thomas Müller auprès de Bild.