« On est plutôt serein », confie Sébastien Chenu.
Le vice-président du RN prend l’exemple de François Bayrou acquitté pour le même type de procès.
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« Nous sommes plutôt calmes »« Nous sommes très inquiets de voir des députés européens s’exprimer sur la situation », a déclaré vendredi 13 septembre Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national et député du Nord, sur franceinfo, alors que s’ouvre le 30 septembre le procès du parti, accusé d’emplois fictifs au Parlement européen.
Il « conteste formellement » les révélations du quotidien Libération, qui accuse le président du RN Jordan Bardella d’avoir bénéficié de faux documents pour l’écarter du procès. Mais Sébastien Chenu précise « qu’en général, nous ne déposons pas de plaintes contre la presse »Il critique cependant le journaliste du quotidien, Tristan Berteloot, auteur du livre d’investigation « Machine à gagner »être « un activiste politique », OMS « a fait de la lutte contre le RN l’alpha et l’oméga de son engagement ».
À l’issue du procès, « On a vu François Bayrou, dans le même genre de procès, qui a été acquitté, donc on ne voit pas pourquoi il y aurait, pour les mêmes accusations, un traitement différencié », il a dit. Il affirme également que « Marine Le Pen est combative »et qu’elle n’a pas l’intention de rester discrète dans les médias avant, pendant ou après le procès. « Je ne pense pas que ce soit le tempérament de Marine Le Pen de se cacher ».