Au 43e jour d’une crise politique sans précédent dans la Ve République, aucune solution ne se profile à l’horizon. Emmanuel Macron cherche toujours, jeudi 29 août, une voie à suivre pour la formation d’un gouvernement. De son côté, le Le premier secrétaire du PS a déclaré sur RTL« prêt à discuter avec tous les partis politiques républicains, sur la base d’un projet qui est celui qui est arrivé en tête (…) même si(il sait) plus de 100% (de ce programme) ne sera pas appliqué ». « Je ne boude pas, personne ne boude », Il a également déclaré qu’il refusait de discuter de sa participation à la nouvelle série de consultations. Suivez notre couverture en direct.
«La situation est scandaleuse», selon le dirigeant de la CGT. « Les mobilisations du 7 septembre sont nécessaires, car la situation est scandaleuse et très préoccupante », a-t-il ajouté. a défendu jeudi la dirigeante syndicale. Interrogée sur l’absence d’appel à manifester de la part de son syndicat contre « le coup de force » d’Emmanuel Macron, Sophie Binet a justifié sa décision sur franceinfo : « Les partis et les organisations syndicales n’ont pas le même rôle. »
Emmanuel Macron poursuit ses entretiens. Avant de s’envoler pour une visite officielle en Serbie, il a programmé d’autres rendez-vous dans la matinée, cette fois avec des élus locaux de premier plan : d’abord avec Carole Delga (PS), présidente des Régions de France, et son prédécesseur à ce poste, Renaud Muselier (Renaissance), puis le président de l’Association des maires de France, le LR David Lisnard.
«Je ne suis candidate à rien», insiste Carole Delga. « Nous dirons (au président ce matin), au niveau de tous les présidents de région, qu’il faut avoir rapidement un gouvernement pour pouvoir continuer les réformes », a assuré le président de la Région Occitanie sur TF1. Interviewé dans les « Quatre Vérités » sur France 2, Renaud Muselier, responsable de la Région Paca, a estimé pour sa part que la « Le pacte de gouvernance doit s’appuyer sur les présidents de groupe » à l’Assemblée nationale.
Le PS ouvre son université d’été. Le Parti socialiste lance jeudi ses journées d’été à Blois (Loir-et-Cher), divisé sur l’avenir du Nouveau Front populaire et la stratégie à mettre en œuvre après le refus d’Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets à Matignon. Cette dernière est attendue à Blois vendredi pour une « grande interview ».
