Olivier Dall’Oglio donne la recette pour se relever
L’ASSE se déplace à Nantes et devra laver l’affront (8-0 à Nice). Olivier Dall’Oglio s’est présenté en conférence de presse. Il a répondu aux questions des journalistes. Transcription.
Olivier Dall’Oglio (ASSE) : « Nous continuons avec les joueurs blessés depuis un certain temps. Monconduit, Mason… On progresse logiquement. Nous sommes à l’heure. De plus, nous avons un petit problème avec Wadji, qui a dû s’arrêter cette semaine à cause d’un problème musculaire. Nous continuerons le traitement à ce sujet. Je pense que cela pourrait encore prendre plusieurs semaines, malheureusement. C’est triste pour lui, car il a une série de blessures. Concernant Briançon, je pense qu’il a encore un examen à passer. Nous verrons s’il a besoin d’une opération au genou.
Sinon, cette semaine, nous n’avons pas eu trop de problèmes. La semaine dernière, vraiment le dernier jour, nous avons eu un problème avec Augustine Boakye, qui était censé être dans le groupe, mais qui, après l’entraînement, a ressenti une gêne au mollet. Cette semaine, tout s’est bien passé. Espérons que cela continue demain. C’est surtout ça.
Pierre Cornud progresse lentement, certes, car c’est une blessure assez grave. Nous entamons plusieurs semaines de reprise. Mais oui, ça va, nous suivons ses soins au quotidien. Pour l’instant, il n’y a pas grand-chose à faire. Il a besoin de récupérer. Mais bon, il est là, il est présent, et on suit aussi sa programmation concernant les soins qu’il doit réaliser. C’est au niveau des ischio-jambiers. En fait, il a été mal accueilli. On le voit dans les images. Je pense que les ischio-jambiers ont protégé le genou. Cela a-t-il accéléré le recrutement d’un latéral ? Ce n’est pas la question du jour. Nous avons ce groupe et nous travaillons avec ce groupe.
Ouadji ? C’est difficile à expliquer. Donc, au niveau des douleurs musculaires, quand on cherche des explications, c’est un garçon qui est sprinteur, il met beaucoup de pression sur ses muscles. Et là, au niveau des ischios, ça ne marche pas. »
La recette pour se relever
Olivier Dall’Oglio (ASSE) : « C’est bien d’avoir une longue semaine pour nous, parce que ça nous a permis d’avoir un peu plus de temps. Nous avions prévu un jour de repos supplémentaire, mais nous l’avons annulé, bien sûr, car il faut se rendre à l’évidence qu’on a vécu ce match et qu’il faut rebondir vite. Donc, la première chose, c’est de se retrouver, de faire le bilan du match, c’est-à-dire du retour de match. Ensuite, c’est important que les joueurs puissent communiquer entre eux et se dire des choses, donc il y a eu une réunion à ce sujet.
Suite à cela, nous avons mis en place des actions sur le terrain, car c’est l’essentiel. Il faut revenir à des choses simples, à l’essentiel, être solide et défensivement, c’était le mot d’ordre de la semaine, c’est le travail qu’on a fait. Il faut nettoyer les têtes très rapidement, c’est-à-dire ne pas regarder ses chaussures. Au bout d’un moment, quand tu prends une gifle comme ça, tu prends le coup pendant deux jours, et tu repars la tête haute et avec les idées claires. L’idée est de partir de choses simples, d’être solide et que l’organisation soit au top. Que chacun sache son rôle, et qu’on fasse certainement preuve de plus de détermination, notamment en début de match. Quand on regarde le match, c’est le départ qui n’était pas valable en termes de duel et de courses. Alors revenons à l’essentiel : courir et être fort.
L’ASSE a gagné du temps
Olivier Dall’Oglio (ASSE) : » Nous avons réalisé pas mal de vidéos. C’est difficile, mais nécessaire. Il faut prendre les choses en face, il ne faut pas les éviter. Bien sûr, en revoyant le match, on l’a découpé. Nous le voyons plus de deux fois et le diffusons aux joueurs. Cela nous permet vraiment de cibler les objectifs pour les joueurs, afin que ce soit le plus clair possible. Ce n’est donc pas léger, mais c’est nécessaire et nous le faisons à fond.
C’était obligatoire. Non, je ne supprime pas. Maintenant, il a été supprimé au bout de deux jours. Il faut y revenir. Il faut montrer ce qui n’a pas été. Il faut être capable de le regarder, de voir la vérité en face. Alors il faut oublier. Bien sûr, toute la semaine, nous ne sommes pas restés là-dessus. Cela a pris deux ou trois jours. Il fallait analyser. C’était obligatoire pour moi. Nous sommes en colère contre nous-mêmes. Ce n’est pas de la colère contre les joueurs. En fait, nous sommes tous dans le même bateau et nous n’avons pas fait la bonne chose. J’ai été le premier à le dire dès le début, j’en ai parlé avec les joueurs aussi. Je pense que j’ai été trop ambitieux dans le match contre cette équipe qui est très athlétique. C’est une très bonne équipe, on les a bien ciblés comme ça. Nous n’avons pas pu résister à cette pression. Je n’ai pas aimé le début, bien sûr, mais nous sommes tous dans le même bateau. Nous travaillons ensemble et nous nous retrouvons.
Mentalement, il faut être fort mentalement. Pour faire simple, il faut savoir se relever quand on tombe. Déjà, si tu tombes 7 fois, tu te relèves 8 fois. Je pense que c’est un proverbe. J’aime celui-ci. Nous sommes tombés 8 fois, nous devons donc nous relever 9 fois. C’est comme ça, c’est la priorité. Ensuite, psychologiquement, il faut avoir la force mentale que possèdent les concurrents. La concurrence n’est pas facile. Nous savons très bien où nous allons. On sait qu’on va vivre une saison difficile, comme d’autres équipes, et qu’on va affronter des moments difficiles. Là, nous avons vécu une situation très difficile. En fin de compte, je pense qu’en passant par un moment très difficile comme celui-là, nous avons peut-être aussi gagné du temps. Parce qu’on a vraiment tout remis en place et on s’est dit les choses en face, comme on dit. Je pense que dans notre malheur, il faut en profiter au maximum. En fait, je ne pense pas que ce soit pire. »