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« Oh mon Dieu, Charles Consigny est-il de gauche ? »


CHRONIQUE – « Le Grand Amour », le journal intime du chroniqueur de BFMTV, révèle une âme sensible, un tendre frimeur, un provocateur romantique.

Tant que tu n’as pas écrasé ton image de marque pour naître à toi-même, te réinventer, te recréer, tu ne mérites pas le nom d’écrivain. La littérature autobiographique ne sert pas à se faire passer pour une victime ou un personnage flamboyant, mais à se livrer pour se libérer. On attendait tout de lui, sauf ça : Charles Consigny, 35 ans, le burlesque de la droite médiatique, publie un récit intimiste sur la souffrance d’un bourgeois homosexuel, à mi-chemin entre Bret Easton Ellis et Yves Navarre.

Il évoque le hiatus entre son métier d’avocat pénaliste (avec ses visites aux détenus de Fleury-Mérogis) et ses envolées cyniques sur le plateau de BFMTV. Sa vie est tiraillée entre une image de dandy audiovisuel (bienvenue au club) et une tristesse intérieure : celle d’avoir perdu sa sœur Lara, noyée dans une piscine à l’âge de 4 ans. Charles Consigny aurait pu écrire un banal pamphlet anti-woke, ou un roman de hussards pastichant Roger Nimier (ce…

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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