L’un des dômes de la centrale électrique de Zaporizhia a été touché dimanche par une frappe, selon les autorités pro-russes qui contrôlent le site. Ils assurent également qu’un drone a explosé près de la cantine de la centrale, endommageant un camion garé à proximité.
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Le risque nucléaire plane à nouveau sur la guerre en Ukraine. Les autorités prorusses contrôlant la centrale nucléaire de Zaporizhia en Ukraine ont fait état, dimanche 7 avril, d’une frappe contre le dôme du sixième réacteur de l’installation, sans causer de dégâts.
Auparavant, l’administration de l’usine avait signalé une attaque de drone qui avait endommagé un camion garé près de la cantine, a rapporté l’agence de presse russe Tass.
Selon les responsables de la centrale, les niveaux de radiation sont restés les mêmes après les deux attaques. Reuters n’a pas été en mesure de vérifier cette information de manière indépendante.
De son côté, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a indiqué avoir été informée de l’attaque de drone sur le site dimanche.
« Les experts de l’AIEA ont été informés par la centrale nucléaire de Zaporizhzhia qu’un drone a explosé sur le site aujourd’hui. Cette détonation est conforme aux observations de l’AIEA », a-t-elle ajouté sur le réseau social.
Les experts de l’AIEA ont été informés par le ZNPP qu’un drone a explosé sur place aujourd’hui. Une telle détonation est conforme aux observations de l’AIEA. « J’appelle à s’abstenir de toute action qui contredirait les 5 principes de l’AIEA et mettrait en péril la sûreté nucléaire », a déclaré le directeur général. @rafaelmgrossi dit.
— AIEA – Agence internationale de l’énergie atomique ⚛️ (@iaeaorg) 7 avril 2024
La centrale nucléaire de Zaporizhia, la plus grande d’Europe, est contrôlée par la Russie depuis mars 2022, lorsque ses forces se sont emparées d’une grande partie de la région du sud-est de l’Ukraine.
La centrale est proche des lignes de front, et l’Ukraine et la Russie s’accusent régulièrement d’avoir frappé l’installation et de risquer une catastrophe nucléaire.
Avec Reuters
