La décision de ne pas programmer de matchs féminins en séances nocturnes est très mal accueillie par les joueuses.
Les organisateurs de Roland-Garros ont rapidement pris une décision. Face au forfait de Novak Djokovic dès son quart de finale face à Casper Ruud mercredi, le tournoi a immédiatement annoncé le calendrier de la deuxième journée des quarts de finale. Alors que les dames ouvriront le bal sur le court Philippe Chatrier avec pour commencer le duel entre Jasmine Paolini et Elena Rybakina puis le choc entre Aryna Sabalenka et Mirra Andreeva, Alexander Zverev et Alex de Minaur se retrouveront dans la soirée.
Si cette programmation ravit une nouvelle fois Amazon Prime, diffuseur des matchs des sessions nocturnes, France Télévisions, réduite au strict minimum ce mercredi, n’est pas la seule à paraître morose. Il en va de même pour les joueurs dont aucune réunion n’aura été programmée dans la soirée. Une première depuis le début des matchs du soir en 2021.
Ons Jabeur monte au créneau
Battu en quarts de finale par Coco Gauff, Ons Jabeur a également fait part de son incompréhension en conférence de presse.
« J’aurais aimé voir les quarts de finale dames le soir mais pas à 11 heures du matin. Cela n’a pas de sens pour moi. C’est peut-être le seul Grand Chelem, avec l’Open d’Australie, où on a des quarts de finale à ce moment-là. Je ne connais pas la télévision mais j’aimerais voir le contrat entre Amazon et le tournoi pour savoir ce qui se passe et quels sont les enjeux. »a-t-elle déclaré à la fin de la réunion.
Et le Tunisien continue en pointant les couacs observés depuis le début de la quinzaine avec certains matchs de la night session se terminant au pied levé. « Parce qu’il y a beaucoup de matchs féminins qui, certes, ne durent pas 4 heures, mais qui sont bons. Et puis qui a dit que c’était bon pour la santé de jouer à une heure du matin ? Y a-t-il beaucoup de monde à une heure du matin ? Qui regarde le match en ce moment ? elle maudit. Je pense qu’il faudrait commencer plus tôt, puis avoir des matches féminins et masculins. » Amélie Mauresmo a encore les oreilles qui bourdonnent…
