Neuf mineurs interpellés en Seine-Saint-Denis pour vols, agressions et viols sur hommes piégés en ligne
Deux cas distincts ont eu lieu dans le département : quatre mineurs sont en garde à vue notamment pour des faits de « viols avec torture et actes barbares », commis les 15 et 17 avril, cinq autres pour des agressions commises les 23 et 28 avril.
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Cinq mineurs ont été placés en garde à vue, mardi 28 mai, après avoir été interpellés dans le cadre d’une enquête préliminaire pour tentative de vol en bande organisée et violences volontaires aggravées de trois circonstances, a appris franceinfo auprès du parquet de Bobigny. Ils sont soupçonnés d’avoir agressé deux personnes au Blanc-Mesnil, commune de Seine-Saint-Denis, les 23 et 28 avril.
Il s’agit de collégiens scolarisés à Aulnay-sous-Bois, interpellés à leur domicile lundi matin, selon des sources concordantes à franceinfo. Lors des perquisitions, les policiers ont découvert trois armes de poing et six cartouches dans l’une d’elles, selon ces sources.
Le parquet précise qu’à chaque fois, les faits se sont produits à la suite d’un rendez-vous pris sur Grindr, une application de rencontres pour hommes homosexuels ou bisexuels. Le 23 avril, des individus ont tenté de voler le téléphone de la première victime, « avant de fuir. » Cinq jours plus tard, ils « des coups portés » à une deuxième victime, qui n’a cependant pas fait l’objet d’une tentative de vol. L’enquête préliminaire a été confiée au commissariat d’Aulnay-sous-Bois.
A ces cinq personnes s’ajoutent quatre autres mineurs, interpellés et placés en garde à vue dans le cadre d’une autre enquête, poursuit le parquet de Bobigny. Cette fois, l’enquête vise des faits de « viols avec torture et actes barbares », ainsi que des « vols en bande organisée », commis le 15 avril contre une première personne. Puis des faits « d’enlèvement et de séquestration en bande organisée », commis deux jours plus tard à l’encontre d’une autre personne.
« Les victimes avaient contacté des personnes pour un rendez-vous via Telegram ou Snapchat », précise le parquet, qui ne souhaite pas fournir davantage d’informations à ce stade. La sous-direction de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis est chargée de cette enquête.