L’Allemagne a assuré l’essentiel contre la Hongrie (2-0) et s’est déjà qualifiée pour les huitièmes de finale de son Euro.
HAUTS
Musiala dans tous les bons coups
Il a été l’Allemand le plus en vue ce mercredi lors de la victoire contre la Hongrie (2-0) à Stuttgart. Le milieu offensif était au début ou à la fin de toutes les actions de son équipe. En plus de ses bonnes relations techniques avec Gundogan, autre homme fort du match, il s’est montré ultra-dangereux dans le dernier geste. Buteur à la 22e minute dans une forêt de jambes, il a failli récidiver avant la mi-temps, mais son tir soudain a heurté le filet extérieur. Contrairement à ses deux coéquipiers en attaque, il avait le bon comportement et tout le reste qui va avec. Il a été remplacé par Fuhrich (74e) après avoir débuté le deuxième but allemand inscrit par Gundogan. La partition (presque) parfaite pour Musiala.
Le mur Neuer
Chahuté en préparation après une grosse bourde contre la Grèce, puis très calme lors du match d’ouverture face à l’Ecosse, Manuel Neuer s’est clairement rassuré ce mercredi face à la Hongrie. Le dernier rempart allemand a sauvé son équipe d’une égalisation avant la mi-temps, repoussant les tentatives de Szoboszlai sur un coup franc (25e), puis une tête hongroise avant la mi-temps (43e). Avec Neuer à ce niveau, il y a largement assez d’espoir pour l’Allemagne. Sa seconde mi-temps était plus calme. Mention spéciale également au gardien hongrois Gulasci, qui a longtemps laissé son équipe en vie dans cette rencontre.
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Intentions hongroises
Ils ne furent jamais récompensés, mais contrairement à l’Écosse, les Hongrois donnèrent du fil à retordre aux Allemands. Dès l’entame du match, ils se créent les premières occasions, avant de plutôt bien défendre – même sur le but allemand qui peut faire débat – et de tenter d’égaliser avant la mi-temps. Ils ont eu une autre occasion après la mi-temps, mais le deuxième but du Mannschaft complètement éteint leurs derniers espoirs. Il faudra certainement gagner contre l’Ecosse pour espérer finir parmi les meilleurs troisièmes.
flops
Willy Orban, le malheureux Hongrois
Tôt, puis tard. Alors que son équipe menait les débats, il a redonné vie à l’Allemagne après un manque de concentration défensive. Le défenseur de Leipzig a laissé passer Kai Havertz devant lui pour lui permettre de défier Gulasci pour la première fois du match. Une action qui a lancé le côté allemand. Dix minutes plus tard, c’est le Hongrois qui est « fautif » sur le but allemand, même si lui reprocher est insensé. Willy Orban a tout simplement été le malheureux dans ce volet. Son match n’était pas mauvais.
Wirtz et Havertz n’existaient pratiquement pas
Contrairement à leur coéquipier Musiala, Wirtz et Havertz n’étaient pas de bonne humeur aujourd’hui. A tel point qu’ils ont été sortis avant l’heure de jeu, remplacés par Sané et Fullkrug (57e). Et on comprend Julian Nagelsmann. Bien muselés par les défensifs hongrois, ils n’ont jamais su s’exprimer correctement. Deux performances anecdotiques dans une journée victorieuse, notamment grâce aux coéquipiers qui ont mieux fait le travail. Mais il va falloir réagir. Havertz fait face à la concurrence de Fullkrug et une nouvelle contre-performance pourrait pousser l’entraîneur à le laisser sur le banc pour le reste de la compétition.
