Mort d’un jeune homme à Grande-Synthe : un deuxième mineur interpellé, piste homophobe privilégiée… l’enquête sur l’agression de Philippe avance
Philippe, un jeune homme de 22 ans, est décédé dans la nuit du lundi 15 avril au mardi 16 avril dans la commune de Grande-Synthe (Nord), victime d’une violente agression qui a entraîné sa mort. Deux mineurs âgés de 14 et 15 ans ont été arrêtés, alors que le mobile du meurtre pourrait être homophobe.
La ville de Grande-Synthe est profondément choquée et en deuil après le décès de Philippe, mortellement agressé dans la nuit du lundi 15 avril au mardi 16 avril par trois personnes sur le parking d’un supermarché. Il a été retrouvé par les pompiers dans un état critique avant d’être transporté d’urgence aux soins intensifs. Quelques heures plus tard, il succombait à ses blessures.
Un meurtre d’une extrême violence qui a donné lieu à l’ouverture d’une enquête par le parquet de Dunkerque pour « assassinat en bande organisée ». L’enquête a été confiée à la brigade criminelle de la division criminalité organisée et spécialisée du service interministériel de police judiciaire du Nord, tandis que le frère de Philippe, Kevin, a dénoncé « l’acharnement » des agresseurs, qu’il a qualifiés de « barbares ». au micro de RTL.
Deux mineurs en garde à vue, une troisième personne recherchée
Les investigations se poursuivent pour « identifier toutes les personnes impliquées » et « clarifier les circonstances de la commission des faits », a annoncé le parquet. En effet, selon un témoin, Philippe aurait été agressé par trois individus, qui lui auraient volé son téléphone portable avant de s’enfuir, rapporte cette source.
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Deux mineurs âgés de 14 et 15 ans ont été placés en garde à vue ce mercredi 17 avril. Les deux agresseurs présumés ont répondu aux questions des enquêteurs et les investigations se poursuivent pour identifier d’autres suspects, a indiqué à l’AFP la procureure de Dunkerque, Charlotte Huet.
La piste homophobe préférée ?
A l’heure actuelle, les résultats de l’autopsie ne sont pas encore rendus publics mais ils devraient être déterminants pour comprendre « avec certitude la nature des coups et l’éventuel usage d’armes ». Selon une source du dossier, citée par nos confrères de France 3, la piste homophobe pourrait être privilégiée. Selon eux, l’agression aurait eu lieu à la suite d’un rendez-vous sur un site de rencontre gay.
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Si pour l’instant l’enquête n’a rien confirmé, le maire de la ville, Martial Beyaert (PS), a appelé Facebook de « ne pas céder » à « la peur ou à l’esprit de vengeance » après la publication sur les réseaux sociaux de photos présentées comme celles des agresseurs, accompagnées de commentaires menaçants.
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Cagnotte et marche blanche
Une marche blanche est prévue ce vendredi 18 avril en l’honneur de la victime, Philippe, qui avait travaillé ponctuellement dans les centres sociaux de la ville, a indiqué son frère à un correspondant de l’AFP. « Il revenait de chez un ami, à 100 mètres de la maison », a-t-il précisé. Une cagnotte a également été créée. Il s’agit de « faire des adieux respectueux à Philippe et d’apporter du réconfort à sa famille ».
