malgré la hausse des prix, les ventes continuent de croître

Coca-Cola, la célèbre marque de soda, a publié ses résultats du premier trimestre 2024 : malgré l’inflation et la hausse des matières premières, ils sont meilleurs que prévu. La marque iconique est bien ancrée dans les foyers français.

Même en temps de crise, la célèbre boisson gazeuse, inventée par un pharmacien d’Atlanta, aux États-Unis, en 1886, se vend très bien. Au 1er trimestre, le chiffre d’affaires de l’entreprise américaine a augmenté de 3% au niveau mondial. Coca-Cola a revu à la hausse sa prévision de ventes à 8-9% contre 6-7% initialement prévu.

Mais avec l’inflation, Coca-Cola a dû augmenter ses prix. L’entreprise explique qu’il fallait compenser la hausse du prix du sucre, du plastique, mais aussi des salaires. En France, le groupe a augmenté ses prix de 3 à 4 %, mais cette hausse s’est répercutée différemment selon les produits. Coca-Cola compte en effet plusieurs marques dans sa gamme, comme Sprite, Fanta ou Minute Maid.

Produits fabriqués localement

Cette augmentation n’a eu aucun impact sur les volumes. Aujourd’hui, Coca Cola estime que huit foyers français sur dix consomment ses produits ! Même s’ils sont accusés de promouvoir l’obésité, le groupe se défend en prônant « consommation responsable » et en proposant de plus en plus de boissons sans sucre.

Dans la balance, on peut se réjouir que 95 % des produits commercialisés par Coca-Cola en France soient fabriqués en France. Le groupe y dispose de cinq usines : à Dunkerque, Marseille, Toulouse et deux près de Paris. La plus ancienne de ses usines françaises, à Clamart dans les Hauts-de-Seine, doit également fermer ses portes en 2025. Située en ville, elle ne peut plus s’agrandir et il y a des nuisances pour les riverains. Coca-Cola envisage donc de regrouper toutes ses lignes de production franciliennes sur le site de Grigny, dans l’Essonne.

Coca milite pour la restitution des consignes pour lutter contre la pollution plastique

En revanche, il y a de quoi être attristé quand on apprend que l’entreprise est à l’origine d’un déchet sur dix trouvé dans la nature, selon une étude internationale publiée dans Sciences Advances. Avec ses bouteilles en plastique qui restent des années dans l’environnement, la marque est l’un des plus gros pollueurs de la planète et se retrouve donc dans le viseur des associations. Par exemple, la semaine prochaine, le 8 mai à Marseille, l’ONG « Clean my Calanques » a déjà prévenu : comme Coca Cola est partenaire officiel des JO, il ne sera pas question de porter la flamme olympique.

La marque affirme utiliser de plus en plus de matériaux recyclables et milite également pour la restitution des consignes. Comme en Allemagne ou en Norvège, où, grâce à des incitations financières, 95 % des bouteilles sont recyclées. En France, nous sommes à peine à 60 % de recyclage.