Mort d’Émile : les ossements découverts «ne permettent pas» de déterminer la cause du décès

Merci d’avoir suivi la conférence de presse du procureur d’Aix-en-Provence et les dernières informations sur le décès du petit Émile en notre compagnie. Bonne soirée !

« La promeneuse a découvert les ossements entre 12 heures et 14 heures sur un chemin qu’elle se souvient avoir parcouru un mois auparavant », explique le procureur d’Aix-en-Provence. « Elle a pu indiquer avec une bonne précision l’endroit où se trouvait le crâne : au sol d’un étroit chemin forestier (…) dans une zone avec beaucoup de végétation en été. »

Les premières analyses réalisées sur le crâne du petit Émile montrent la présence de « petites fractures et fissures post-mortem ».

« Un t-shirt, ses chaussures et sa culotte » ont été retrouvés, « éparpillés sur quelques dizaines de mètres ». Il portait les vêtements en question le jour de sa disparition.

Les « apparences » des ossements « permettent d’affirmer qu’ils n’ont pas été enterrés, mais ont été exposés longtemps aux changements météorologiques, notamment aux intempéries », annonce Jean-Luc Blachon.

Des morsures ont été identifiées sur le crâne du petit Émile, raconte Jean-Luc Blachon. Elles ont été « probablement provoquées par des animaux », poursuit le procureur.

« Entre chute de l’enfant, homicide et meurtre, on ne peut toujours pas privilégier une hypothèse plutôt qu’une autre », explique Jean-Luc Blachon. « Ce n’est satisfaisant pour personne », regrette-t-il.

Jean-Luc Blachon précise que les recherches vont se poursuivre dans le domaine.

Vendredi, à la veille de la découverte du crâne d’Émile par un promeneur, un « scénario » s’est déroulé dans le Haut-Vernet.

«Des premières recherches ont été suivies d’une mobilisation massive», rappelle Jean-Luc Blachon, rappelant la chronologie des événements. Il affirme que le chemin où le crâne a été retrouvé avait été traversé lors des premières recherches et battu.

Jean-Luc Blachon, procureur d’Aix-en-Provence, s’exprime lors d’une conférence de presse. Il envoie un message aux proches d’Émile.

Alors que l’entrée du hameau du Haut-Vernet est à nouveau interdite, des recherches scientifiques et avancées ont débuté lundi, au lendemain de la découverte des ossements d’Émile. Les habitants, notamment ceux qui ont participé aux premières perquisitions, ressassent le jour fatidique de la disparition. Notre rapport.

« Nous avons cinq chiens sur le site de recherche », a expliqué mardi vers 17 heures à la presse le major Jean Marie, chef du groupement national d’investigation canine de la gendarmerie. Ils sont spécialisés dans la recherche de restes humains. Trois maîtres-chiens sont également mobilisés.

Après la découverte samedi des ossements du petit garçon, porté disparu depuis neuf mois, de nombreux experts de différentes spécialités sont présents dans le Haut-Vernet pour tenter de comprendre les causes du décès d’Émile. Ceux-ci incluent des anthropologues, des fixateurs et des attelages de chiens.

Le procureur de la République d’Aix-en-Provence chargé du dossier Jean-Luc Blachon doit tenir une conférence de presse ce mardi à 18 heures.

Des dizaines d’enquêteurs ont passé au crible les environs du Haut-Vernet lundi, mais sans a priori découvrir de nouveaux indices. Les experts de la gendarmerie ont repris leurs recherches ce mardi matin.

Et bienvenue dans ce direct dédié à la poursuite des recherches sur la mort du petit Émile, trois jours après la découverte des ossements.