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Mort de Roberto Cavalli, le créateur de mode préféré de la jet-set avait 83 ans

Vittorio Zunino Celotto/Getty Images Mort de Roberto Cavalli, le créateur de mode préféré de la jet set, à l’âge de 83 ans (photo prise en janvier 2014 lors d’un défilé de mode à Milan).

Vittorio Zunino Celotto/Getty Images

Mort de Roberto Cavalli, le créateur de mode préféré de la jet set, à l’âge de 83 ans (photo prise en janvier 2014 lors d’un défilé de mode à Milan).

MODE – Il faisait partie de ceux qui faisaient scintiller les étoiles. Le couturier italien Roberto Cavalli, créateur de la jet-set depuis des décennies grâce à ses peaux de python et ses imprimés flamboyants, est décédé à l’âge de 83 ans ce vendredi 12 avril, rapportent les médias italiens.

L’agence italienne ANSA a indiqué que le créateur est décédé à son domicile de Florence, sa ville natale, des suites d’une longue maladie.

Miss Univers et hélicoptère violet

Couteur de stars des années 70 comme Brigitte Bardot ou Sophia Loren, pour qui il a créé des tenues dévoilant généreusement la peau et les formes, il n’a cessé de séduire les célébrités des générations plus récentes, de Kim Kardashian à Jennifer Lopez en passant par Beyoncé et Taylor Swift, dont certaines tenues de scène qu’il a conçues. Après sa mort, le mannequin Adriana Lima a tweeté un hommage.

Cavalli adorait les Ferrari, les gros cigares et les chemises moulantes grandes ouvertes sur une poitrine perpétuellement bronzée. Il avait épousé une finaliste de Miss Univers, possédait un hélicoptère violet et un vignoble en Toscane, et fréquentait le gratin d’Hollywood.

Né le 15 novembre 1940 à Florence, capitale mondiale de la maroquinerie, il était connu pour ses cuirs imprimés et ses jeans délavés. Au début de sa carrière, Cavalli a breveté plusieurs de ses méthodes, ce qui a attiré l’attention de la maison de luxe Hermès et du créateur de mode Pierre Cardin. Dans les années 1970, il ouvre une boutique à Saint-Tropez, l’un des hauts lieux de la jet-set de la Côte d’Azur, et présente sa première collection à Paris. Il retourne ensuite dans sa ville natale, où il présente ses créations couture en denim dans le cadre somptueux du Palais Pitti.

Des hauts et des bas

En 2005, il redessine les micro tenues Playboy Bunnies, avec une version à imprimé léopard, fidèle à son amour pour les imprimés animaliers.

Mais sa carrière connaît aussi des points bas, comme dans les années 1980, où son style flamboyant apparaît à contre-courant du minimalisme alors en vogue. Il s’est également retrouvé au centre d’un procès brutal en Italie pour une affaire de fraude fiscale, qui s’est soldé par son acquittement. Sa maison a également commencé à enregistrer des pertes, l’obligeant à vendre la majorité de ses actions en 2015. Après plusieurs ventes successives, son label appartient désormais à Vision Investments, le fonds d’investissement du magnat de l’immobilier. par Dubaï Hussain Sajwani.

Discutant de ses empreintes d’animaux dans Vogue en 2011, cet amoureux des animaux, dont la ménagerie personnelle comprenait un singe, a commenté : «J’aime tout ce qui a un lien avec la nature». « J’ai réalisé que même les poissons ont des couleurs fantastiques, tout comme les serpents et les tigres. J’ai compris que Dieu est vraiment le meilleur styliste, alors j’ai commencé à copier Dieu. », a-t-il confié au magazine. Au-delà de la mode, son empire s’étend au mobilier, au vin, aux bijoux et même à la vodka. Il a également créé une collection pour le géant suédois H&M et des costumes pour la tournée de Beyoncé.

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Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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