Nouvelles sportives

montée sans fin, sentiers blancs et contre-la-montre à Nice… les cinq étapes à ne pas manquer

Retrouvez les cinq étapes phares du Tour de France 2024, qui s’élancera de Florence le 29 juin et rejoindra Nice le 23 juillet.

Une édition déjà historique. Pour la première fois de l’histoire, le Tour de France n’arrivera pas à Paris, en raison des préparatifs des Jeux Olympiques. La direction de la Grande Boucle s’est donc organisée, faisant confiance à une ville bien connue du peloton et de l’organisation : Nice, terrain de jeu final habituel de la « Course au Soleil » au printemps. Trois semaines avant l’issue, jugée par un contre-la-montre sur la Côte d’Azur, le peloton débutera sa campagne estivale à Florence, la ville toscane devenant la 25e ville européenne à accueillir un Grand Départ de l’étranger. En attendant, du spectacle, bien sûr. Focus sur cinq temps forts attendus du Tour de France 2024.

4ème étape, Pinerolo-Valloire (138 km) : première explication en montagne ?

Après un échauffement en apparence tranquille sur les routes du nord de l’Italie, le peloton franchira la frontière mardi 2 juillet pour la quatrième étape. Après être partis de Pinerolo, commune limitrophe de Turin, les coureurs resteront dans le Piémont pour rejoindre Sestrières avec une montée interminable (39,9 km à 3,7%) au menu pour la première difficulté. Direction ensuite l’autre versant des Hautes-Alpes avec la montée du Col de Montgenèvre (8,3 km à 5,9%) avant le premier grand parcours de la 111e édition : le Col du Galibier. Grimpé depuis son versant sud (23 km à 5,1 %), le mythique Galibier, au sommet duquel trône le Souvenir Henri Desgrange, créateur de la Grande Boucle, sera emprunté pour le 37e fois par le parcours du Tour.

Un terrain de jeu parfait pour une première explication entre favoris… ou un premier exploit français ? Lors des deux dernières visites au sommet du Galibier en 2022 (11e et 12e étapes), ce sont deux Français qui ont pris la tête (Warren Barguil et Anthony Perez). Cette année, le premier au sommet n’aura que la descente à Valloire pour négocier…

La quatrième étape du Tour de France sera la première à faire la part belle à la montagne.
ASS

9ème étape, Troyes-Troyes (199 km) : la curiosité des sentiers blancs

Le petit régal de l’édition 2024. Au lendemain de la première arrivée de l’Histoire à Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne), lieu de vacances et de sépulture du général De Gaulle, célébrée en cette année 80e anniversaire du Débarquement, le peloton se dirigera vers Troyes. Une longue boucle autour de la cité médiévale de l’Aube parcourue de 14 secteurs de sentiers blancs (32 km) évidemment délicats, comme le montre un premier passage du Tour de France féminin en 2022.Ils y sont incontournables car on brise la litanie des étapes en plaine due à la géographie de la France. » commente Christian Prudhomme, enthousiasmé par les six derniers secteurs affichés dans les 30 derniers kilomètres de l’étape.

14ème étape, Pau-Saoint-Lary-Soulan Pla d’Adet : hommage à Poulidor

A la veille du feu d’artifice attendu le 14 juillet (quatre ascensions de première catégorie avant d’arriver sur le Plateau de Beille, col classé hors catégorie), le peloton de la Grande Boucle rendra hommage à l’une de ses plus illustres figures. Après avoir retrouvé le mythique Col du Tourmalet (19 km à 7,4%) pour le 62e Depuis 1947, le peloton se dirigera vers Saint-Lary-Soulan et terminera par la montée du Pla d’Adet, cinquante ans après la victoire de Raymond Poulidor. La ligne d’arrivée sera tracée à l’endroit exact où « Poupou » a levé les bras. « La ville de Saint-Lary va installer une statue grandeur nature de Poupou», promet le directeur du Tour.

Les ascensions mythiques du Tour de France

Accéder au diaporama (10)

19e étape, Embrun-Isola 2000 (144,6 km) : explication finale sur le toit du Tour ?

La dernière ligne droite. Après presque trois semaines d’efforts terribles, les derniers survivants vont s’offrir une dernière bataille dans les Alpes-Maritimes. Au menu, un «étape d’ultra-montagne qui donne le tournis», précise Christian Prudhomme. D’abord, deux ascensions hors catégorie avec le Col de Vars (18,8 km à 5,7 %) puis la Cime de la Bonette (22,9 km à 6,9 %). Toit du Tour perché à 2 802 m d’altitude, la Bonette sera empruntée pour la sixième fois dans l’histoire du Tour, la première depuis 2008. Derrière, une longue descente vers Isola emmènera le peloton au pied du dernier difficulté du jour, la montée vers Isola 2000 (16,1 km à 7,1%). Un terrain de jeu parfait pour une ultime explication, à condition que l’enjeu reste en tête du classement général.

21e étape, Monaco-Nice (33,7 km) : retour de l’épilogue du contre-la-montre

Une arrivée doublement historique. Pour la première fois de l’histoire, l’arrivée du Tour sera jugée hors de Paris. JO de Paris oblige, le peloton arrivera à Nice, terre de‘ASO. Et pour doubler le côté historique de cette finale, le 111e L’édition se clôturera par un contre-la-montre de 34 km entre Monaco et Nice. Déjà épuisées, les organisations devront faire un dernier effort en quittant la Principauté vers La Turbie (8,1 km à 5,6%), la montée finale dans un grand temps qui pourrait combler les derniers écarts. Un dénouement qui rappelle le souvenir de 1989, dernier temps final du Tour, où Greg LeMond avait volé la victoire à Laurent Fignon sur les Champs-Elysées pour seulement huit secondes. « Trente-cinq ans plus tard, on ose rêver d’un match, à deux ou à trois, une confrontation athlétique absolue dont l’issue déterminerait le podium final de la 111e édition.», savoure Christian Prudhomme.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
Bouton retour en haut de la page