migrants de retour, toxicomanes, sans-abri et vendeurs ambulants
RAPPORTS – Dans les mois précédant les Jeux olympiques, des milliers de sans-abri et de migrants ont été contraints de quitter la capitale. Les festivités terminées, ils revinrent peu à peu.
« Bonjour mesdames et messieurs, désolé de vous déranger, avez-vous une pièce ou un ticket repas pour m’aider ? » Durant les Jeux olympiques, les Parisiens s’étaient presque habitués à ne plus entendre ces discours quotidiens dans le métro ou dans la rue. Selon un bilan du collectif Le Revers de la Médaille, regroupant associations et ONG d’aide aux plus démunis, 12 545 personnes ont été évacuées de leur campement de fortune en Île-de-France. Mais depuis la fin des Jeux Paralympiques et la rentrée scolaire, un « retour à la normale » se fait sentir dans la capitale. Les sans-abri réapparaissent peu à peu, mais aussi les migrants, les toxicomanes et autres vendeurs ambulants.
Cela surprendrait tout d’abord les touristes, qui avaient eu de bons rapports sur l’utilisation du métro ces dernières semaines. Sur la ligne 2, à la station Pigalle, des voyageurs tentent de se tenir à l’écart d’un migrant, visiblement sous l’emprise de drogues, et avec une hygiène déplorable