Nouvelles sportives

mené tout le match, le Stade Français renverse Bayonne au terme d’un match fou

Paris, leader incontesté.
GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Ce samedi pour la 21e journée de championnat, les Parisiens ont battu Bayonne à la dernière seconde (28-24).

En clair, les remontées mécaniques, ou les « remontadas », sont parisiennes ces derniers jours. Après le succès du PSG en quart de finale de Ligue des Champions à Barcelone (1-4), c’est au tour du Stade Français, dans un tout autre contexte, de renverser le cours d’un match très mal lancé.

Mené de 17 points à la pause (7-24), le leader du championnat s’est finalement imposé face à Bayonne ce samedi pour la 21e journée grâce à un ultime essai d’Habel-Kuffner (28-24). Ce succès permet aux hommes de Laurent Labit de prendre sept points d’avance sur leur dauphin, Toulouse, qui se déplace au Vélodrome ce samedi soir pour affronter Toulon (21h05).

40 premières minutes aller simple

En première période, les Bayonnais ont largement dominé les débats, en témoigne leur 64% de possession de balle en 40 minutes. L’arrière Tiberghien, révélation bayonnaise de la saison, a ouvert le bal grâce à sa vitesse et son explosivité (7e). Le maître à jouer Camille Lopez a parfaitement mené les débats, ajustant un penalty (19e) avant de servir à nouveau Tiberghien dans la pause pour creuser l’écart (28e).

Abasourdi, Paris a ajouté du sang neuf avec trois remplacements d’un coup. Cela ne s’est pas produit. Malgré un essai du talonneur parisien Ivaldi (35e), les joueurs de la capitale ont encore une fois fait retentir la sirène avec un essai du centre Mori, sur un délicieux service d’Erbinartegaray (40e). Le score aurait pu être plus lourd si Lopez n’avait pas commis un en-avant avant de transmettre dans son arrière Tiberghien qui tentait un peu plus tôt (Mi-temps, 7-24).

Fin de match complètement folle

A la pause, le vestiaire de Jean-Bouin semblait trembler. Auteurs d’un bel élan d’orgueil, les coéquipiers de l’international français Léo Barré ont imposé leur rythme, revenant au score grâce à un essai en force de Briatte (51e). Galvanisés, les joueurs de la capitale ont ensuite accéléré grâce à un jeu simple, basé sur le défi physique.

Mais c’est au large que Delbouis venait inscrire un nouvel essai (66e). En face, les Basques ont été réduits à 14 à deux reprises après les défaites de Bosch (49e) et Mikautadze (64e). En fin de match, les Bayonnais perdent leur dernière possession de balle et Léo Barré trouve un intervalle pour finalement mourir à quelques mètres de l’en-but basque. La rencontre est annulée et Habel-Kuffner, le futur joueur de Bayonne, inscrit l’essai gagnant. Héroïque, Paris garde au chaud sa première place, Bayonne peut le regretter.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
Bouton retour en haut de la page