De nouveaux vélos en libre-service, ceux de la société Pony, commencent à être déployés à Tours et Saint-Pierre-des-Corps. Au total, ils seront disponibles dans dix-neuf communes du Syndicat des mobilités de Touraine (SMT).
D’ici fin octobre, 1 600 vélos seront installés, dont 1 100 à assistance électrique, avec la particularité d’avoir deux places. La vitesse est limitée à 25 km/h. km/h. Il va même jusqu’à 6 km/h dans les zones piétonnes de la ville ainsi que dans la rue Nationale.
Cette nouvelle flotte a été présentée à Tours par Guillem Leroux, directeur des relations publiques de Pony, en présence d’Emmanuel Denis, le maire, et de son adjoint aux réseaux cyclables, Christophe Boulanger. Elle vient compléter celle existante avec Velocity, davantage axée sur la location longue durée.
Les élus ne voulaient pas de scooters
« Toutes ces propositions font partie des solutions contre la voiture individuelle. Le covoiturage est une réponse. Il y a quelques années, il y avait une offre à Tours avec Indigo Weel mais le logiciel n’était pas suffisamment adapté. Il a fallu attendre plus de maturité. Pony, qui a remporté l’appel à manifestation d’intérêt, répond bien à cette diversification », estime Guillem Leroux..
Le maire adjoint, Christophe Boulanger emmène Emmanuel Denis, le maire, sur les nouveaux vélos déployés sur l’agglomération par Pony.
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Concrètement, ces vélos sont utilisables grâce à une application (Pony) à télécharger sur son téléphone. Ensuite, il suffit de scanner le QR Code présent sur le guidon du vélo pour l’utiliser. A la fin du trajet, l’utilisateur doit le laisser dans l’une des 250 places de stationnement indiquées sur la carte de l’application. Tous ces vélos sont géolocalisés. Il est nécessaire de le garer dans ces emplacements précis sinon l’utilisateur continuera à payer. En cas de non-respect, une pénalité de 10€ pourra être appliquée. « Les places de stationnement pour voitures n’ont pas été supprimées pour ces vélos. Ils étaient voués à disparaître avec la loi d’orientation des mobilités (Lom) pour des problèmes de visibilité à proximité des passages protégés », souligne Emmanuel Denis.
La grille tarifaire de Pony a été pensée pour répondre à tous les besoins : 1,50 € la demi-heure de vélo mécanique ; 1 € plus 0,16 € par minute pour les vélos à assistance électrique ; 3 € le forfait aller-retour. Il existe également le forfait à 39 € par mois pour des déplacements illimités. « L’utilisateur moyen effectue cinq déplacements par mois, par exemple pour aller au restaurant ou à la salle de sport, continue Guillem LerouxAvec l’expérience, on constate que ce service fonctionne très bien. Après deux ans, 25 % de la population locale a utilisé ce service au moins une fois. À Angers, où 600 vélos et autant de trottinettes sont proposés, nous enregistrons 3 000 locations par jour.
Mais à Tours, la ville ne voulait pas de scooters. « Les élus ont unanimement estimé que le réseau urbain et cyclable n’était pas suffisamment rodé pour risquer des conflits supplémentaires », précise Christophe Boulanger. L’entretien de cette flotte sera assuré par Pony, à Saint-Pierre-des-Corps. Allez, tous en selle.
Présent dans une vingtaine de villes
Entreprise française, Pony a été créée en 2017 à Angers. Elle est aujourd’hui implantée dans une vingtaine de villes en France et en Belgique, avec plus de 10 000 vélos proposés. Ils sont conçus en France puis fabriqués à Taïwan, avec pour projet de rapatrier la production en Europe.
