La société du Loiret a demandé à être placée en redressement judiciaire auprès du tribunal de commerce d’Orléans, dans le but de trouver un repreneur.
L’entreprise verrière New Duralex International (NDI), exploitant de la marque de verrerie grand public Duralex, « a demandé l’ouverture d’une procédure de recouvrement judiciaire à son profit auprès du tribunal de commerce d’Orléans », a annoncé Duralex mardi 16 avril.
« L’objectif est de rechercher un repreneur pour NDI, visant ainsi à trouver la meilleure solution pour l’entreprise » qui emploie 230 personnes dans son usine historique de la Chapelle-Saint-Mesmin, dans le Loiret, indique le communiqué selon lequel « un Un administrateur et un représentant légal devraient être désignés par le tribunal pour assister la société pendant la période d’observation qui devrait commencer.
La consommation en baisse
«Au cours de l’exercice 2023, communique l’entreprise, de nouvelles difficultés sont apparues, imputables à l’inflation, à un environnement de consommation en forte baisse et à une concurrence accrue. La performance commerciale de Duralex a été sévèrement impactée. Malgré les efforts opérationnels et la poursuite des investissements, les pertes n’ont pas pu être endiguées et l’horizon d’un retour à une situation plus favorable s’est assombri. »
Pour expliquer sa situation, l’entreprise évoque également sa récente condamnation par le tribunal administratif d’Orléans à payer 1,3 million de droits à polluer de la part de l’ancienne équipe dirigeante. L’entreprise a fait appel de la décision.
New Duralex International porte plainte contre un ancien directeur de la verrerie située près d’Orléans
L’entreprise Loirétain a été rachetée par le groupe propriétaire de Pyrex, dans l’Indre, en janvier 2021.
Avec l’AFP
