Au total, les enquêteurs ont identifié 24 victimes, selon les propos du procureur de la République de Châteauroux, rapportés par le journal « La Nouvelle République ».
Pour Me Sébastien Robin, l’un des avocats de deux plaignants constitués parties civiles, « il n’est pas certain que toutes les victimes soient présentes », les enquêteurs « n’ayant apparemment pas réussi à remonter avant 2010-2011 ».
Le procès qui s’est ouvert lundi devrait durer jusqu’à vendredi, où les plaidoiries finales sont attendues dans la matinée et le verdict dans la soirée.
Vidéos compromettantes de patients
L’affaire a débuté suite à un signalement d’un représentant légal d’une des victimes, en 2020. Lors de leurs auditions, les victimes ont évoqué des attouchements de la part de l’ancien médecin généraliste, aujourd’hui âgé d’une soixantaine d’années. ans, sur la poitrine et les organes génitaux lors d’examens médicaux, entre décembre 2013 et décembre 2020. L’une des femmes a signalé un viol.
Lors des perquisitions au cabinet médical, les enquêteurs ont découvert dans le matériel informatique des vidéos compromettantes de patients, filmés à leur insu, avec un téléphone portable lors de la consultation médicale. Ces vidéos sont « particulièrement insupportables », selon Me Sébastien Robin.
Le médecin généraliste a demandé à ses patients, qui présentaient une certaine fragilité psychologique – les femmes sous tutelle notamment – de se masturber ou de prendre des positions explicites alors même que le rendez-vous n’y était pas adapté, selon une source judiciaire.
