Malgré le retour de l’eau potable en Guadeloupe, les habitants sont exaspérés
Dans ce journal d’outre-mer, reportage depuis la Guadeloupe où l’eau potable est une question et sur l’île de la Réunion avec le regret d’une ancienne voie ferrée.
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La quasi-totalité de la Guadeloupe peut à nouveau boire l’eau du robinet, à l’exception de la zone de Sainte Anne. Après le passage de la tempête Ernesto, la distribution d’eau avait été interrompue pendant une semaine, car elle était impropre à la consommation.
Il s’agit d’une situation récurrente sur l’île, où les coupures d’eau sont fréquentes. Cela exaspère les Guadeloupéens comme cet habitant de Gosier, une ville touristique située à quelques kilomètres de Pointe-à-Pitre : « On en a marre ! Et le pire c’est qu’on paye des factures fixes alors qu’on a de l’eau empoisonnée. » L’inquiétude est d’autant plus grande que, selon une étude publiée le 14 août, boire pendant des années de l’eau potable empoisonnée au chlordécone pourrait favoriser les maladies cardiaques. Ce pesticide, largement utilisé aux Antilles, est responsable du développement de cancers de la prostate, de problèmes de fertilité et d’anomalies fœtales.
En Nouvelle-Calédonie, la réouverture des écoles se poursuit. A Nouméa, le collège Tuband accueille à nouveau ses élèves depuis mardi. Il avait été fermé après le début des émeutes le 13 mai.
Dans l’océan Indien, à La Réunion, nous suivons les traces de l’unique ligne de chemin de fer de l’île, dont il reste – entre autres – une locomotive classée monument historique. Entre 1881 et 1963, la ton train relie le sud et l’est de l’île. De nombreux espoirs se font jour pour relancer l’activité ferroviaire à La Réunion.