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Macron « croit gagner, comme un pathétique Machiavel » mais « fait perdre le pays », fustige Ruffin

Dans une interview avec Libérer, Le député (ex-Insoumis) estime qu’Emmanuel Macron, qui a écarté la possibilité de la gauche pour le prochain exécutif, « continue dans le déni, comme s’il tenait les commandes ».

La pilule ne passe toujours pas. Deux mois et demi après les législatives, d’où aucune majorité claire n’est ressortie malgré l’obtention du plus grand nombre de sièges par le Nouveau Front populaire, Emmanuel Macron a préféré écarter lundi soir l’hypothèse d’un gouvernement issu de leurs rangs au nom de la « stabilité institutionnelle »Un revers qui suscite la colère de la gauche, et notamment de François Ruffin, plutôt discret depuis sa courte victoire face au Rassemblement national (RN) dans la Somme. Dans un entretien accordé à Libérer , Publié mardi soir, le député vert livre une analyse acerbe : le président « Une fois de plus, il croit gagner, tel un pathétique Machiavel, mais il fait perdre le pays et la démocratie ». « Il continue dans le déni, comme s’il n’avait pas subi de défaite, comme s’il tenait les commandes. »s’emporte l’ancien Insoumis.

Si l’ancien directeur s’indigne, il juge qu’il n’y a pas « Rien de nouveau sous le Roi Soleil de Macron ». « Souvenons-nous des « gilets jaunes », qu’il résout non pas par une solution politique mais par une solution policière, à coups de gaz lacrymogènes et de bulldozers. Ou encore du Covid, avec une France suspendue à ses lèvres, à coups de confinement, de couvre-feu, de fermeture des commerces, etc. Et le pire, sans doute : les retraites. »il se développe, considérant que nous « est dans cette extension ». Une façon de gouverner sans « prudence », selon François Ruffin, depuis la victoire relative du bloc central aux élections législatives de 2022, qui serait la cause directe de la « lier » du vote RN deux ans après – 11 millions de Français ont voté pour le parti à la flamme lors des élections anticipées.

« Le bloc libéral perd le contrôle »

Autant de raisons qui le conduisent à faire un constat simple : « Aujourd’hui, le souci est de mettre une limite à Macron, à son hubris. » « C’est toute une classe qui se gouverne elle-même. Le bloc libéral perd le contrôle, et comme quand le sable s’échappe, il faut serrer encore plus fort pour le retenir. »ajoute-t-il, poursuivant la métaphore. Une manière, selon le parlementaire, de ne pas « pour fermer la parenthèse libérale ouverte en 1983 », avec le tournant de l’austérité de François Mitterrand, alors que sa gauche, plus sociale que sociétale, aurait « gagné sur le terrain idéologique ».

Cammile Bussière

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