LVMH acquiert 1,3 hectares de vignes pour 15,5 millions d’euros
C’est ainsi que fonctionne la Bourgogne viticole, où un vigneron peut être dépossédé d’une partie de ses terres, tout en continuant à y laisser la trace de ses semelles pendant des décennies. En ce sens, la transaction réalisée il y a quelques semaines entre LVMH, qui se développe lentement dans la région, et la famille Poisot, dont le domaine est discrètement installé à Aloxe-Corton, est représentative d’une réalité qu’il serait vain de nier : la hausse des prix du foncier devient impossible à suivre pour de nombreuses familles d’une viticulture encore fondée sur l’agriculture paysanne.
« On ne peut pas accuser LVMH d’avoir fait exploser les prix du foncier »
Pourtant, l’histoire de la vente de 1,3 hectares sur les 2 hectares du domaine Poisot père & fils, qui s’épanouit notamment sur les vénérables terroirs de Romanée-Saint-Vivant grand cru, Corton grand cru et les coteaux de Pernand-Vergelesses, n’est pas celle du milliardaire qui débourse une somme sans rapport avec le marché pour mettre la main sur un joyau…