Lula admet que le pays n’était « pas préparé à 100% »
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a admis mardi que le Brésil n’est pas « pas préparé à 100% » pour faire face à la vague d’incendies de forêt qui frappe le pays et que son ministre de l’Environnement attribue à « terrorisme climatique ».
« Nous n’étions pas préparés à 100% (…) Il y a très peu d’États (fédérés, ndlr) avec une protection civile, des pompiers et des brigades de pompiers »Lula s’est lamenté lors d’un meeting à Brasilia.
Le gouvernement va allouer 514 millions de réaux (84,24 millions d’euros) pour faire face à la crise.
La ministre de l’Environnement, Marina Silva, a déclaré plus tôt mardi que certains des incendies avaient été causés par « terrorisme climatique » et a dénoncé les incendies allumés au cœur de la jungle, dans une interview accordée à la télévision publique.
L’exécutif estime que 18 millions d’hectares de forêt ont été détruits par les incendies, une superficie similaire à celle de l’Uruguay.
Des centaines de pompiers sont parvenus mardi à stopper la progression du gigantesque incendie qui brûle depuis dimanche dans le parc national de Brasilia, et qui était sur le point d’atteindre des zones résidentielles de la capitale.
Les autorités locales ont toutefois estimé que « moment le plus critique » du feu était « derrière nous ».
Selon le ministère de l’Environnement, les pompiers luttent toujours contre 108 incendies à travers le pays.
Environ 2 400 hectares de forêt ont été ravagés par les flammes dans ce parc national, réserve naturelle de 42 000 hectares, selon le président de l’Institut Chico Mendes pour la conservation de la biodiversité, Mauro Pires.
Cela rassemble « Tous les signes d’un incendie criminel »M. Pires l’a déclaré lors d’une conférence de presse.
Cela ne concerne pas « seulement un » Des dizaines d’incendies se sont déclarés autour de la capitale, le reste étant probablement déclenché par des agriculteurs ou des sans-abri qui ont « perdu le contrôle »a qualifié la vice-gouverneure de Brasilia, Celina Leao.
L’État de Sao Paulo est passé de 520 incendies actifs à la fin de la semaine dernière à seulement 25 à la fin de lundi, selon les données publiées par l’Institut national de recherche spatiale (INPE), une agence d’État, sur la base de données satellitaires.
Au Brésil, le nombre d’incendies enregistrés jusqu’à présent en septembre (57 312) a déjà dépassé le total du même mois de l’année dernière (46 498), selon les données publiées par l’INPE
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