Luis Enrique avant PSG-Dortmund : « Nous allons gagner, c’est la seule phrase que je connais en français »

« Marquinhos a dit qu’il fallait être prêt émotionnellement pour ce genre de rencontre, est-ce décisif ?

Je pense que c’est une mentalité parfaite pour gérer un épisode, que ce soit dans votre vie personnelle ou professionnelle. Vous devez être prêt à ce que les choses tournent mal et être prêt à changer cela. On part toujours de l’injustice, c’est comme ça que je travaille. Si le ballon sort, continuez ! Vous êtes en faute, continuez ! Il ne faut pas se plaindre de l’arbitre par exemple. Je suis sûr que mon équipe se battra, même si les choses ne se passent pas comme prévu.

Quel rôle auront les supporters ?
Ce sera vital, comme ils l’ont toujours été. Nous avons la garantie absolue que nos supporters nous soutiennent pleinement. Surtout quand on en a besoin, même si on n’a pas souvent été en difficulté cette saison. L’ambiance était magnifique à Dortmund, et je l’attends aussi au Parc des Princes pour qu’on puisse tous célébrer la victoire ensemble.

Vous dites souvent à vos supporters que vous allez gagner, pourquoi avez-vous cette certitude ?
C’est la seule phrase que je connais en français ! (Des rires.) (Il répète en français)« Nous allons gagner, c’est sûr ! » » J’aime cette phrase.

Quel match attendez-vous ?
Je sais quel match on va tenter de jouer mais le résultat dépend aussi de l’adversaire. Nous essayons toujours de comprendre comment cela va se passer. Si le score change, l’attitude de l’adversaire changera. Notre mentalité ne va pas changer de la première à la dernière minute. L’objectif n’est pas de gagner par deux buts d’écart (Dortmund a gagné 1-0 au match aller), mais c’est gagnant ! Vous devez d’abord gagner le match. On peut marquer deux buts en trois minutes, ça arrive, mais on peut aussi souffrir. Il faut être concentré à 100%. Si on encaisse un but, ce n’est pas grave, il faut rester calme.

Quelle a été votre routine depuis le match aller ?
Dans la vie, il n’y a pas que du travail, il faut aussi réussir à faire d’autres choses. J’aime le sport, j’aime le cyclisme, le padel, faire du sport en salle. J’essaie de faire tout ça. On a eu le temps cette semaine car il n’y a pas eu de matches. Il est temps d’analyser, il est temps de se préparer. On a eu un entraînement défensif, un entraînement offensif, et la veille du match c’est un peu plus détendu.

Gonçalo Ramos peut-il débuter ?
Comme vous pouvez l’imaginer, mon analyse est très approfondie. Chaque attaquant possède des caractéristiques particulières. Parfois, les remplaçants peuvent surprendre, mais sur certains matches, il faut certaines qualités. Mais j’ai confiance en tous mes joueurs. Tout le monde peut commencer, mais nous choisirons demain (Mardi).

Que pouvez-vous faire pour que Kylian Mbappé ait plus d’opportunités ?
Nous avons toujours un objectif commun : partir de l’arrière pour que le ballon parvienne de la meilleure façon possible aux attaquants. Et on demande aux attaquants de faire en sorte que le ballon n’atteigne pas la défense. Les joueurs doivent également aider à défendre. C’est le principe de base. Ensuite, chaque match est différent. Il faut voir où se trouvent les espaces pour comprendre les mouvements. Dortmund appuiera haut pour qu’il y ait de l’espace entre les lignes. Je veux que nos meilleurs joueurs participent au jeu. Je ne veux pas que l’attaquant aille chercher le ballon au milieu du terrain, mais qu’il le touche dans les zones décisives.

Que se passera-t-il si vous êtes éliminé ?
La vie continue, il y aura du soleil et quand il y a du soleil à Paris, c’est merveilleux. On saluera l’adversaire, on sera dégoûté, mais on essaiera de gagner l’année d’après.