L’Italie ouvre la porte à la castration chimique pour les violeurs et les pédophiles – POLITICO

Meloni a été le fer de lance du réaménagement de Caivano, une ville défavorisée à la périphérie de Naples, devenue un symbole de criminalité et de privation après le viol collectif de deux cousines préadolescentes, pour lequel cinq personnes ont été condamnées. Meloni a déclaré plus tôt ce mois-ci que la sécurité était sa « priorité » pour les prochains mois.

La Ligue, un parti d’extrême droite membre de la coalition gouvernementale de Meloni, a fait de la mise en place d’une loi sur la castration chimique des pédophiles et des violeurs un élément clé de son programme. Selon les propositions de la Ligue, les délinquants sexuels condamnés pourraient bénéficier d’une peine avec sursis en échange d’un traitement hormonal de blocage.

Le président de la Ligue, Matteo Salvini, a salué la nouvelle en écrivant sur X : « Victoire de la Ligue ! … Bien. Un autre pas important en avant dans notre bataille historique pour la justice et le bon sens : tolérance zéro pour les violeurs et les pédophiles. »

Mais les groupes d’opposition ont qualifié ces propositions d’« extrémistes » et de « violation de l’humanité et de la justice ».

La députée Simona Bonafè, du Parti démocrate de centre-gauche de l’opposition, a déclaré que la proposition de la Ligue était « inconstitutionnelle… et qu’elle sapait les fondements de notre système juridique qui a surmonté le recours aux châtiments corporels pendant des siècles ».

L’Alliance des Verts et de la Gauche a critiqué la « vocation sans fin de la Ligue à la répression ».