Selon le ministère iranien des Affaires étrangères, Téhéran s’est entretenu avec Washington « avant et après » l’attaque sans précédent menée en Israël le 13 avril. L’Iran assure ce jeudi 18 avril qu’il ne cherche pas une escalade de la violence au Moyen-Orient.
Le chef de la diplomatie iranienne a indiqué que son pays avait envoyé plusieurs « messages » aux Etats-Unis pour assurer que l’Iran ne « cherchait pas une expansion des tensions » au Moyen-Orient avec Israël, a indiqué son ministère.
« Ce qui peut accroître les tensions dans la région, c’est le comportement du régime sioniste », a déclaré Hossein Ami-Abdollahian à son arrivée dans la nuit de mercredi à jeudi à New York pour une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU.
De son côté, Israël a indiqué mercredi se réserver « le droit de se protéger » contre l’Iran suite à l’attaque menée dans la nuit de samedi à dimanche par Téhéran contre son territoire avec des drones et des missiles.
Echanges avec Washington « avant et après » les frappes
Hossein Ami-Abdollahian a insisté sur le fait que « des messages ont été envoyés avant et après l’opération » aux Etats-Unis, principalement via l’ambassade de Suisse à Téhéran, qui représente les intérêts américains en Iran en l’absence de relations diplomatiques entre les deux pays. Ces échanges visaient « à établir une compréhension correcte de l’action de l’Iran », selon lui.
« Nous avons clairement dit aux Américains que la décision (…) de répondre au régime israélien », suite à la frappe attribuée à Israël contre le consulat iranien à Damas le 1er avril, était « définitive », a déclaré le ministre. .
« Nous avons essayé de faire comprendre clairement aux États-Unis dans ces messages que nous ne cherchons pas à accroître les tensions dans la région », a-t-il ajouté.
A New York, Hossein Amir-Abdollahian a prévu de rencontrer le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et d’autres ministres des Affaires étrangères, en marge de la réunion du Conseil de sécurité qui doit discuter de la demande des Palestiniens de devenir membre à part entière de l’ONU.
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