L’IA va-t-elle couler le géant ?
Face à ces enjeux, Microsoft joue la carte de la prudence. L’entreprise a accepté de revoir son contrat avec OpenAI, permettant à cette dernière de s’approvisionner en puissance de calcul auprès d’autres fournisseurs comme Oracle. Une manière de partager les risques, mais aussi de reconnaître que le chemin vers la rentabilité de l’IA pourrait être plus long que prévu.
Qu’il suffise de dire : Microsoft marche sur des œufs. D’une part, l’entreprise ne peut pas se permettre de rater le virage de l’IA, au risque de se laisser distancer par ses concurrents. En revanche, elle doit rassurer les investisseurs de plus en plus sceptiques quant aux retours sur investissement à court terme. Le pari de Satya Nadella est audacieux, mais l’histoire nous a montré que Microsoft a plus d’un tour dans son sac. Reste à savoir si l’IA sera la nouvelle poule aux œufs d’or de Redmond ou son talon d’Achille.