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L’hélicoptère de l’ex-président Ebrahim Raisi s’est écrasé à cause des intempéries et de la surcharge, rapporte l’agence de presse Fars

Des soldats portent le cercueil du président iranien Ebrahim Raisi, décédé dans un accident d'hélicoptère, à l'aéroport de Téhéran le 21 mai 2024.

L’accident d’hélicoptère qui a coûté la vie à l’ancien président iranien Ebrahim Raisi et à son entourage en mai dernier a été provoqué par de mauvaises conditions météorologiques et une surcharge de l’appareil, selon l’agence de presse iranienne Fars. Cette dernière a annoncé mercredi 21 août que l’enquête sur l’accident a été ouverte. « entièrement terminé »citant une source de sécurité informée des conclusions des enquêteurs.

« Les agences de sécurité et de renseignement ont terminé leurs enquêtes détaillées et il est absolument certain que ce qui s’est passé était un accident. »L’enquête a attribué le crash aux mauvaises conditions météorologiques et à l’incapacité de l’hélicoptère à prendre de l’altitude, alors qu’il transportait plus de passagers que prévu selon les protocoles de sécurité. Deux passagers de plus que prévu se trouvaient à bord, selon l’enquête.

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L’enquête, qui a été menée à terme, a exclu la possibilité d’une « brouillage et piratage de systèmes électroniques » de l’appareil, et affirme que« aucune trace d’agents chimiques ou de substances nocives n’a été trouvée lors de l’enquête »En mai, l’armée iranienne a également déclaré n’avoir trouvé aucune preuve d’activité criminelle qui aurait pu provoquer le crash de l’avion.

L’armée « nie fermement » la surcharge de travail

Peu de temps après l’annonce de Fars, l’état-major des forces armées iraniennes « fermement nié » L’agence de presse a rapporté que l’accident d’hélicoptère était en partie dû à une surcharge de l’avion.

« Ce qui est mentionné dans les informations de Fars sur la présence de deux personnes dans l’hélicoptère, en violation des protocoles de sécurité, est complètement faux »a déclaré l’état-major dans un communiqué, relayé par un site de télévision d’État, tout en mettant en garde les médias contre « la publication d’informations relatives à la défense et à la sécurité ».

L’hélicoptère transportait le président iranien et sept autres personnes, dont son ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian. Le défunt président, âgé de 63 ans, revenait de l’inauguration d’un poste de contrôle à la frontière avec l’Azerbaïdjan lorsque l’hélicoptère s’est écrasé le 19 mai dans le nord-ouest montagneux du pays, sous la pluie et un épais brouillard.

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Le Monde avec l’AFP

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Cammile Bussière

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