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Les universités et les grandes écoles s’opposent au Rassemblement national

Les universités et grandes écoles françaises disent « non à Rassemblement national »Les établissements d’enseignement supérieur se sont exprimés ce lundi 1er juillet dans un communiqué commun au lendemain du premier tour des élections législatives. Ils évoquent la mise en œuvre « en danger » du secteur. « Les résultats du premier tour des élections législatives anticipées montrent un risque réel que le Rassemblement national obtienne une large majorité au scrutin de dimanche.Assemblée nationale le soir du second tour”ils écrivent.

France Universités, qui regroupe 74 universités, la Conférence des directeurs des écoles de management françaises (CDEFM), la Conférence des directeurs des écoles d’ingénieurs (Cdefi) et la Conférence des grandes écoles (CGE) estiment que « La menace est immédiate, réelle et sans précédent » Et « Il faut y faire face avec sérieux et détermination ».

Les étudiants étrangers et la liberté académique menacés

Selon les résultats du premier tour des élections législatives, le camp présidentiel est arrivé dimanche en troisième position avec 20,04% des voix, derrière le Nouveau Front populaire (27,99%) et le Rassemblement national, largement en tête avec 33. 14% des voix. « Parce qu’elle repose sur des principes d’exclusion, de repli mais aussi sur la peur et le rejet de l’autre, la politique portée par le Rassemblement national met en danger notre enseignement supérieur et les opportunités qu’il offre à tous les jeunes, quels que soient leur parcours, leurs origines et leur statut. environnement social »ils martèlent.

Selon ces établissements d’enseignement supérieur, la politique RN « compromet l’accueil des étudiants étrangers », « menace également l’indépendance du service public, de l’enseignement supérieur dans son ensemble, ainsi que l’autonomie de sa recherche et sa liberté académique et pédagogique ». « C’est encore une idée de l’Europe dont nous ne voulons pas, une Europe où les universités européennes n’auront plus leur place et où la mobilité étudiante portée par le Programme Erasmus populaire depuis de nombreuses années, est en danger”Ils continuent.

Ces établissements considèrent également que « L’alerte dépasse les établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Il ne s’agit donc pas de protéger des intérêts corporatistes mais bien de défendre les valeurs de la République. ».

Cammile Bussière

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