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Les taxes WTF ou les impôts rigolos qui peuvent inspirer Bruno Le Maire

L’Insee confirme donc que le déficit public français, en 2023, a dépassé des prévisions déjà peu élevées et atteint 5,5% du PIB. Cela représente un gros trou dans le fonds de 154 milliards d’euros. Un chiffre tellement élevé qu’il ne signifie rien pour le commun des mortels, ni même pour Kylian Mbappé d’ailleurs. Une chose est sûre cependant, nous la sentirons passer d’une manière ou d’une autre, soit en économisant de l’argent, soit en mettant la main à la poche, soit les deux.

Alors quitte à se faire voler, autant le faire en riant, même si c’est avec un rire sourd. A 20 minutes, nous avons donc décidé de donner à Bruno Le Maire quelques idées de taxes farfelues et de taxes insolites dont il pourrait s’inspirer. En espérant que non…

Selon la fondation Ifrap, « la France est la championne du poids des impôts dans la richesse nationale ». En 2019, il n’y avait pas moins de 483 impôts et autres cotisations en vigueur. Mais le besoin d’argent à tout prix pourrait-il raviver certaines dîmes abolies ?

Taxer les pianistes qui mangent du Nutella

Créée en 1893 et ​​abandonnée au début du XXe siècle, la « taxe piano » était une sorte d’ISF avant l’ISF. Le gouvernement de l’époque partait du principe que les propriétaires d’un instrument aussi coûteux pouvaient payer une taxe de dix francs par an et par piano afin de renflouer les caisses de l’Etat. La taxe sur le piano rapporta 5 millions de francs la première année.

Encore plus loin dans l’histoire de France, il y avait la taxe sur les portes et fenêtres. En 1798, à la fin de la Révolution, un Directoire en quête de nouveaux revenus a l’idée de taxer les propriétaires proportionnellement au nombre d’ouvertures dans leurs biens immobiliers. Comptez 20 centimes par fenêtre dans un village et 60 centimes dans une grande ville.

En 2012, la France a failli adopter ce qu’on surnommait à l’époque la « taxe Nutella ». L’idée du sénateur Yves Daubigny, qui a porté le projet de loi, était, pour des raisons environnementales, de créer une taxe sur les importations d’huile de palme. Votée au Sénat, rejetée à l’Assemblée, cette « taxe Nutella » est ensuite revenue sur la table mais ne sera jamais votée.

Taxer les gros hommes barbus qui n’ont pas d’enfants

Ailleurs dans le monde, l’inventivité ne manque pas en matière de fiscalité. Dans l’ex-Union soviétique, un impôt incroyable est resté en vigueur entre 1941 et 1992 : l’impôt sans enfant. Durant cette période, les hommes et les femmes âgés de 25 à 50 ans devaient payer un impôt de 6 % de leur salaire s’ils n’avaient pas de bonne raison pour ne pas avoir d’enfant. A ce jeu-là, les Russes étaient très forts puisqu’ils avaient aussi la taxe sur les barbus ou encore la taxe sur les baignoires.

En 2008, sous couvert d’une question de santé publique, le Japon a adopté une loi anti-graisse, connue sous le nom de « loi Metabo », fixant un tour de taille maximum pour les hommes et les femmes. Si les personnes considérées comme obèses par le gouvernement ne sont pas poursuivies, mais fortement incitées à perdre du poids, les entreprises qui les emploient s’exposent en revanche à de lourdes sanctions financières.

Taxer les fans de sex-shop tatoués

Une taxe sur les cheveux et les trous a été introduite en 2005 par le gouvernement de l’Arkansas, aux États-Unis. Toujours en vigueur aujourd’hui, cette taxe de 6 % des recettes brutes ciblait les salons de perçage, les salons de tatouage et les salons d’épilation.

Aux États-Unis toujours, mais dans l’Utah, les autorités ont instauré en 2004 une « taxe sur les entreprises sexuellement explicites ». En gros, les sex-shops, les services d’escorte ou toute entreprise faisant du sexe son métier doivent s’acquitter d’une taxe correspondant à « 10 % du revenu ». montants facturés ».

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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