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les splendeurs de la culture pop

CRITIQUE – Cette splendide et réjouissante exposition présente les œuvres les plus emblématiques du pop art et l’un de ses leaders, Tom Wesselmann, dont les œuvres épousent l’esthétique de la société de consommation américaine des années 1950 et 1960.

Vers la fin des années 1950, les expressionnistes abstraits triomphèrent contre toute attente ; des galeristes comme Leo Castelli ou Peggy Guggenheim, des événements comme la Biennale de Venise, la CIA, peut-être, ont détruit ce qui était susceptible de leur résister sur le Vieux Continent. C’est alors que surgit une génération qui tourne le dos à ses glorieux aînés, lassée du caractère abstrus d’une abstraction aussi radicale et marquée par l’exubérance d’une esthétique de masse. C’est ainsi que le pop art a pris forme. Il ne donne pas de cours ; il ne râle pas (nous avons appelé les amis de Pollock « les irascibles »). Il ne s’agit d’ailleurs pas à proprement parler d’un mouvement. Encore moins une révolution. Le Pop Art est un contrepoint. Et d’abord parce qu’elle marque ici et là le retour de la figure.

Parmi ces albums d’images ambigus dumode de vie américain : Roy Lichtenstein, Andy Warhol et Tom Wesselmann, ancien étudiant en psychologie revenu de sa passion stérile…

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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