Les patrons et les grands groupes craignent les hausses d’impôts
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Le nouveau gouvernement, qui doit augmenter les recettes de l’Etat, n’exclut pas une hausse des impôts. Le patron du Medef, Patrick Martin, a posé ses conditions.
Quarante milliards d’euros sont à trouver pour réduire le déficit public en 2025. Un bras de fer s’est engagé entre Michel Barnier, le nouveau Premier ministre, qui doit faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’État, et le patron du Medef, Patrick Martin, qui pose ses conditions. En Seine-Saint-Denis, Francis Dubrac, cadre du BTP, n’est pas opposé à l’idée de cotiser davantage. Mais son entreprise compte 400 salariés, dont 10 % sont payés autour du Smic. Il s’inquiète donc de la possible hausse des cotisations patronales sur les bas salaires.
Les grands groupes craignent aussi une hausse des impôts. Augmenter l’impôt sur les sociétés, dont s’acquittent toutes les grandes entreprises, est l’une des pistes explorées par le gouvernement pour faire des économies. Ce serait une première depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron en 2017.